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Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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  • Pourquoi devons-nous le traitement du diabète aux chiens ?
    L’histoire est aussi méconnue que fascinante, et elle remonte au tout début du XXᵉ siècle.Le diabète était alors une maladie dramatique : sans traitement, les malades voyaient leur état se dégrader inexorablement, jusqu’à la mort. Les médecins savaient que le problème était lié au pancréas, mais ils ignoraient encore le rôle précis de cet organe. C’est ici qu’entrent en scène… les chiens.Dès 1889, deux chercheurs allemands, Oskar Minkowski et Joseph von Mering, pratiquent l’ablation du pancréas chez un chien. Quelques jours plus tard, ils remarquent que l’animal présente tous les signes caractéristiques du diabète : soif intense, urines sucrées, amaigrissement rapide. C’était la première démonstration claire que le pancréas joue un rôle central dans la régulation du sucre dans le sang.Mais il faudra attendre 1921 pour que l’étape décisive soit franchie. Frederick Banting, un jeune médecin canadien, et Charles Best, un étudiant, travaillent à Toronto sous la direction du professeur John Macleod. Leur objectif : isoler la mystérieuse substance produite par le pancréas et responsable de la régulation du glucose. Après de nombreux essais, toujours sur des chiens, ils parviennent à extraire une hormone qu’ils baptisent insuline.Les premiers tests sont menés directement sur des chiens rendus diabétiques en laboratoire. Les résultats sont spectaculaires : les animaux, condamnés sans traitement, retrouvent une vie presque normale après injection d’insuline. Cette découverte révolutionnaire ouvre alors la voie aux premiers essais sur l’homme dès 1922, avec le même succès. Le diabète, jusque-là fatal, devient une maladie chronique que l’on peut contrôler.Grâce à ces expériences, Banting et Macleod reçoivent le prix Nobel de médecine en 1923. Ils partagent aussitôt une partie de leur récompense avec Best et le biochimiste Collip, qui avait aidé à purifier l’insuline.Il est frappant de constater que sans les chiens, rien de tout cela n’aurait été possible. Leur rôle fut déterminant à chaque étape : démontrer l’origine du diabète, tester l’extraction de l’insuline et prouver son efficacité.En résumé, si aujourd’hui des millions de personnes dans le monde peuvent vivre avec le diabète, c’est en grande partie grâce à ces animaux. Une histoire qui rappelle combien la recherche médicale doit parfois ses avancées les plus cruciales à nos compagnons à quatre pattes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:08
  • Peut-on manger les coquilles d’œufs ?
    À première vue, l’idée peut sembler étrange, voire peu appétissante. Pourtant, cette fine carapace blanche qui protège le jaune et le blanc n’est pas un simple emballage jetable : elle contient des ressources nutritives insoupçonnées.La coquille d’œuf est composée à près de 95 % de carbonate de calcium. C’est exactement le même minéral qui constitue nos os et nos dents. En termes de densité de calcium, c’est même l’une des sources naturelles les plus concentrées : une coquille d’œuf moyenne en contient environ deux grammes, soit deux fois plus que l’apport quotidien recommandé pour un adulte. De quoi intriguer les chercheurs en nutrition.Mais peut-on vraiment la consommer telle quelle ? La réponse est oui, mais pas sans précautions. D’abord, la coquille crue peut contenir des bactéries comme la salmonelle. Elle ne doit donc jamais être ingérée directement sortie de l’œuf. La méthode la plus sûre consiste à la faire bouillir quelques minutes pour éliminer tout risque, puis à la laisser sécher. Ensuite, on peut la réduire en poudre très fine à l’aide d’un mortier ou d’un mixeur. Ce “complément maison” se mélange facilement à un yaourt, une soupe ou même à la pâte d’un gâteau.Les études montrent que le calcium issu de la coquille est bien absorbé par l’organisme, parfois même mieux que certaines formes synthétiques présentes dans les compléments alimentaires. On a aussi découvert que la coquille renferme des oligo-éléments intéressants comme le magnésium, le zinc ou le fluor, qui participent à la solidité des os. C’est pourquoi, dans certains pays, on recommande cette poudre de coquille pour prévenir l’ostéoporose, notamment chez les personnes âgées.Cependant, attention : manger des coquilles d’œufs n’est pas une solution miracle. Une consommation excessive peut provoquer des troubles digestifs ou des calculs rénaux à cause d’un excès de calcium. Et tout le monde n’a pas envie de transformer sa cuisine en laboratoire pour stériliser et moudre ses coquilles.En résumé, oui, on peut manger les coquilles d’œufs, mais sous forme de poudre stérilisée et en quantité raisonnable. Ce n’est pas un aliment du quotidien, mais plutôt un complément ponctuel, naturel et économique. Une belle preuve que même ce que l’on considère comme un simple déchet peut, en réalité, devenir une ressource précieuse pour la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:50
  • Quel organe du corps humain ne vieillit pas ?
    Le foie a toujours intrigué les médecins et les chercheurs, car on dit souvent qu’il est le seul organe du corps humain qui ne vieillit pas. Cette affirmation n’est pas un mythe : elle repose sur des observations scientifiques assez étonnantes.Le foie, situé sous les côtes à droite, est un véritable laboratoire biologique. Il filtre les toxines, régule le métabolisme, stocke le glucose et participe à la digestion grâce à la bile. On pourrait croire qu’avec une telle charge de travail, il s’use vite. Or, c’est tout l’inverse : son fonctionnement reste remarquablement stable avec l’âge, du moins chez un individu en bonne santé.La raison principale se trouve dans sa capacité de régénération. C’est l’un des rares organes capables de se reconstruire presque intégralement après une lésion. On connaît l’expérience de greffe où un donneur vivant peut céder jusqu’à 70 % de son foie : en quelques mois, l’organe reprend sa taille et ses fonctions. Ce processus s’explique par un renouvellement cellulaire constant. Là où d’autres tissus voient leurs cellules se diviser de moins en moins avec le temps, les cellules hépatiques, elles, gardent cette faculté intacte.Des études menées à partir de la radiocarbone, une méthode qui permet de “dater” l’âge des cellules, ont montré que, même chez des personnes âgées, les cellules du foie ne dépassent jamais une dizaine d’années. En clair, le foie se renouvelle en permanence et se maintient “jeune” tout au long de la vie. Contrairement au cœur ou au cerveau, qui accumulent les dégâts du temps, le foie efface régulièrement les traces du vieillissement cellulaire.Évidemment, cette résistance n’est pas absolue. L’alcool, certaines maladies chroniques ou l’excès de graisses peuvent provoquer des lésions irréversibles comme la cirrhose ou le cancer. Mais si l’on met de côté ces agressions, le foie reste l’un des organes les plus fidèles et les plus stables.En résumé, on dit que le foie ne vieillit pas parce qu’il a une jeunesse biologique entretenue par son renouvellement constant. Il ne garde pas les stigmates du temps, mais redémarre sans cesse à zéro. C’est une exception fascinante dans notre organisme et une des raisons pour lesquelles la recherche médicale s’y intéresse de près : comprendre pourquoi et comment le foie garde cette capacité pourrait ouvrir des pistes pour ralentir le vieillissement d’autres organes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:59
  • Pourquoi les sœurs Genain sont-elles devenues un cas emblématique de la psychiatrie ?
    Dans l’histoire de la psychiatrie, rares sont les cas qui ont marqué autant que celui des sœurs Genain. Nées en 1930 dans le Midwest américain, ces quadruplées monozygotes – donc génétiquement identiques – ont toutes développé une schizophrénie vers l’âge de 24 ans. Leur histoire a fasciné les chercheurs, car elle semblait offrir un « laboratoire naturel » pour comprendre l’origine de cette maladie mentale complexe.Dès les années 1950, les sœurs furent intensivement étudiées par le National Institute of Mental Health (NIMH). L’idée était simple : si quatre individus partageant le même patrimoine génétique présentent la même pathologie, cela suggère un rôle majeur de la biologie et de l’hérédité. Mais ce qui intrigua encore davantage, c’est que la sévérité de la maladie variait d’une sœur à l’autre. Deux furent gravement handicapées par leurs symptômes, tandis que les deux autres conservèrent une certaine autonomie. Cela a renforcé l’hypothèse que, si la génétique est déterminante, l’environnement module la gravité et l’expression des troubles.Les chercheurs ont longtemps présenté les sœurs Genain comme une « preuve vivante » du caractère héréditaire de la schizophrénie. Elles ont ainsi été mentionnées dans d’innombrables manuels et articles scientifiques. Cependant, à mesure que l’on en apprenait davantage sur leur histoire personnelle, un autre récit a émergé, beaucoup plus sombre et nuancé.Les Genain – un pseudonyme choisi pour préserver leur anonymat – ont grandi dans une famille profondément dysfonctionnelle. Leur père, autoritaire et abusif, les a maltraitées psychologiquement et physiquement. Des témoignages suggèrent aussi des abus sexuels. La mère, soumise et distante, n’a pas protégé ses filles. Dans ce contexte de traumatisme répété, il devient difficile de considérer la schizophrénie des quadruplées comme uniquement le produit de leurs gènes.Aujourd’hui, les spécialistes regardent ce cas avec beaucoup plus de prudence. Oui, la concordance entre les quatre sœurs souligne l’importance du facteur génétique dans la schizophrénie. Mais leur enfance marquée par la violence et la peur a sans doute été un puissant catalyseur. Le cas des Genain illustre donc parfaitement ce que l’on appelle le modèle « vulnérabilité-stress » : une prédisposition biologique peut exister, mais c’est l’interaction avec des événements traumatisants ou un environnement délétère qui détermine l’émergence et la sévérité de la maladie.Ainsi, les sœurs Genain rappellent aux chercheurs et aux cliniciens qu’aucune explication ne peut être purement génétique ou purement environnementale. Leur histoire tragique est devenue un avertissement : derrière les données scientifiques se cachent toujours des vies marquées par la souffrance et la complexité humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:35
  • Pourquoi connaissons-nous tous le “kama muta” ?
    Le terme « kama muta » vient du sanskrit et signifie littéralement « ému » ou « ému jusqu’aux larmes ». Derrière ce mot se cache un concept encore peu connu du grand public, mais de plus en plus étudié par les psychologues : une émotion universelle, caractérisée par une sensation de chaleur au cœur, des frissons, parfois des larmes, et un profond sentiment de connexion avec les autres.Contrairement à des émotions comme la joie ou la tristesse, le kama muta n’a pas un nom établi dans la plupart des langues modernes. Pourtant, chacun l’a déjà ressenti. C’est ce qui nous saisit lorsqu’on voit une vidéo d’un soldat retrouvant sa famille, quand on assiste à un acte de générosité inattendu, ou lorsque l’on se sent porté par un chœur qui chante d’une seule voix. Le kama muta est l’émotion de l’élévation, de l’appartenance et de l’unité.Des chercheurs, notamment le psychologue américain Alan Fiske, ont tenté de le définir et de le mesurer. Ils le décrivent comme une réaction à ce qu’ils appellent une « communal sharing relationship », autrement dit un moment où un lien social ou affectif se renforce soudainement. Ce peut être une déclaration d’amour, un geste de solidarité, ou même l’impression de communier avec quelque chose de plus grand que soi, comme la nature ou une expérience spirituelle.Physiologiquement, le kama muta s’accompagne de signes assez typiques : des larmes d’émotion, des frissons dans la nuque ou les bras, une chaleur dans la poitrine. Ce sont des indicateurs corporels que les chercheurs utilisent pour identifier cette émotion. Elle se distingue du simple attendrissement par son intensité et par ce sentiment soudain d’être profondément relié aux autres.Pourquoi s’y intéresser ? Parce que le kama muta joue un rôle central dans nos vies sociales. En déclenchant ce sentiment d’unité, il favorise la cohésion des groupes, le développement de relations solides, la motivation à aider autrui. On pourrait dire que c’est l’émotion qui « cimente » les liens humains. Elle est universelle : on l’observe dans toutes les cultures, même si chaque société lui donne des formes et des contextes différents.Dans le monde moderne, marqué par l’individualisme et l’isolement, le kama muta est souvent recherché à travers la musique, les films, les cérémonies ou les réseaux sociaux, où circulent quantité de vidéos émouvantes. Ressentir cette émotion, ce n’est pas seulement un moment agréable : c’est aussi une manière de se rappeler notre besoin fondamental de lien et de solidarité.En somme, le kama muta est l’émotion de l’être-ensemble, ce frisson qui nous traverse quand nous réalisons que nous ne sommes pas seuls, mais profondément connectés aux autres et au monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:59

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