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Choses à Savoir SANTE

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  • Pourquoi les écrans retardent le développement des enfants ?
    Rediffusion Ces dernières années, la présence envahissante des écrans soulève de nombreux débats. Des études ont ainsi cherché à prouver combien les écrans étaient nocifs pour les jeunes enfants. Lorsque le contenu et le temps de visionnage sont adaptés, et que l’enfant peut discuter de ce qu’il voit avec un adulte, l’exposition aux écrans s’avère plutôt positive. En revanche, quand elle a lieu sans contrôle et sur des durées trop longues, elle impacte durablement le développement des plus jeunes.Les pôles de développement de l’enfantDe sa naissance jusqu’à l’adolescence, le petit humain se construit de différentes façons. Il acquiert d’abord des capacités physiques et motrices, qui lui permettent de se déplacer et d’appréhender son environnement. Il développe aussi ses compétences cognitives, pour penser, apprendre et résoudre des problèmes. Enfin, il construit tout son pan social et émotionnel à travers les interactions avec les autres.Dans chaque aspect du développement de l’enfant, l’interaction avec ce qui l’entoure et les expériences vécues jouent un rôle clé. Ces éléments stimulent le cerveau et contribuent au développement abouti des compétences et comportements humains.L’impact des écrans sur le développement physiqueUn enfant exposé trop longtemps aux écrans réduit son activité physique. Les durées de station assise et passive augmentent les risques pour la santé, notamment d’obésité. Mais la moindre activité perturbe aussi le cycle de sommeil, car l’enfant ne bénéficie pas de suffisamment de lumière naturelle dans la journée pour produire de la mélatonine le soir. Il existe aussi un lien entre le temps passé devant les écrans et les troubles de la vision. Les jeunes qui deviennent accros aux écrans développent de la fatigue oculaire et de la myopie de façon précoce.Impact sur le développement cognitifMoins d’attention, de concentration et de capacités d’apprentissage : c’est ce qui attend les enfants trop exposés aux écrans. Le multitâche avec des appareils numériques diminue en effet l’efficacité de l’apprentissage et la capacité à se concentrer sur une tâche prolongée. L’exposition précoce et intensive aux écrans est également associée à des retards dans le développement du langage et de la lecture. Se retrouver devant un écran limite les opportunités cruciales d’interactions qui favorisent l’écoute de la parole, le jeu créatif, et finalement l’apprentissage des mots et des phrases.Impact sur le développement socio-émotionnelUn enfant qui passe des heures devant un écran n’apprend pas à interagir avec les autres et à percevoir les émotions. Les interactions humaines offrent en effet aux plus jeunes des occasions d’apprendre à lire les expressions faciales, le langage corporel et toutes les nuances de communication non verbale.Par ailleurs, certains contenus médiatiques influencent négativement les comportements des plus jeunes en les exposant à de l’agressivité ou à des stéréotypes nuisibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:45
  • Pourquoi le pénis humain arbore-t-il une forme de champignon ?
    Rediffusion Ingénieuse évolution : elle a octroyé aux mâles du règne animal des pénis de formes variées, pour maximiser leurs chances de reproduction. Les canards, par exemple, arborent un sexe en tire-bouchon adapté à l’anatomie complexe des canes. Les dauphins et les baleines sont quant à eux capables de rétracter entièrement leur pénis pour qu’il ne les gêne pas dans leurs mouvements aquatiques. Le sexe masculin des humains se distingue par sa forme qui rappelle celle d’un champignon. Cette apparence unique s’explique de différentes façons.Anatomie du pénis humainOrgane clé de la fonction reproductrice, le pénis humain est composé d’un corps et d’un gland. Dans la tige principale, deux colonnes encadrent un corps spongieux au centre duquel se glisse l’urètre. Le gland surmonte cet appendice. Couvert d’une peau fine, il prend une forme bulbeuse. Chez les hommes non circoncis, le prépuce recouvre et protège le gland.Théories sur l’évolution de la forme du pénisLa forme particulière du pénis, et surtout du gland, suscite des interrogations en biologie évolutive. Parmi les hypothèses avancées pour expliquer cette morphologie unique, la sélection sexuelle occupe une place prépondérante. En d’autres termes, la forme du pénis humain est favorable à la reproduction de l’espèce. La sélection naturelle favorise les caractéristiques physiques qui augmentent le succès reproductif. C’est à priori le cas de la forme du pénis. Le gland arrondi pourrait faciliter la pénétration, maximisant les chances de dépôt de sperme dans le vagin. Les contours du gland aideraient les deux partenaires à rester en contact jusqu’à l’éjaculation sans que le pénis ne ressorte du vagin.Une autre hypothèse suggère que le gland est adapté à la compétition spermatique. Quand une femme a des rapports sexuels non protégés avec plusieurs hommes, leur sperme est mis en compétition. La forme du gland permettrait alors de retirer le sperme présent dans le vagin avant l’éjaculation. Les bords du gland racleraient les liquides corporels restants des derniers rapports pour les acheminer vers la sortie. Le but serait de donner la priorité aux spermatozoïdes déposés par l’homme concerné.Discussions sur la théorieIl est important de comprendre que ces théories ne sont que des spéculations. La forme du sexe retenu lors de l’évolution peut dépendre d’autres critères. Elle est notamment influencée par les choix reproductifs faits par les femmes. Si tel organe sexuel est jugé plus attirant par la norme, il se transmet plus facilement aux générations suivantes.Dans tous les cas, l’apparence du pénis a permis à l’homme de perpétuer son espèce à travers les millénaires. Elle semble donc la plus adaptée à la reproduction humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:34
  • Combien de morceaux de sucre mange-t-on dans une journée ?
    Vous ne sucrez peut-être pas votre café. Vous évitez les bonbons, les pâtisseries, les sodas. Et pourtant… sans le savoir, vous consommez chaque jour l’équivalent de 20 à 30 morceaux de sucre. Car le sucre est partout. Invisible. Dissimulé dans les sauces, les plats préparés, les soupes en brique, les céréales du petit-déjeuner, le pain de mie, les yaourts aux fruits, les vinaigrettes… et même les charcuteries. Ce sucre dit "caché" représente une part importante de notre apport quotidien.En France, la consommation moyenne de sucre ajouté tourne autour de 90 à 100 grammes par jour, soit environ 18 à 20 morceaux de sucre (un morceau faisant 5 grammes). Ce chiffre varie selon l’âge, le sexe et le mode de vie. Les adolescents, par exemple, peuvent facilement dépasser les 120 g par jour en cumulant boissons sucrées, snacks et desserts industriels. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 25 g par jour pour rester en bonne santé, soit seulement 5 morceaux. On est donc 4 à 5 fois au-dessus des seuils recommandés, sans même s’en apercevoir.Le sucre est massivement utilisé dans l’industrie agroalimentaire pour masquer l’acidité, améliorer le goût, ou renforcer la texture. Et pas seulement dans les aliments sucrés. Une cuillère de ketchup contient un morceau de sucre. Une canette de soda : 7 à 8 morceaux. Une simple part de quiche industrielle peut en contenir 2. Même les plats “diététiques” ou “allégés” sont parfois chargés en sucres pour compenser la perte de gras.Le plus sournois, c’est que ces sucres n’apparaissent pas toujours clairement sur les étiquettes. Ils se cachent derrière des termes comme sirop de glucose-fructose, maltodextrine, saccharose, dextrose… Autant de formes de sucres simples, rapidement assimilées par l’organisme, qui entraînent un pic de glycémie, puis une chute, et donc un effet d’appel : on a rapidement de nouveau faim.Cette surconsommation a un impact direct sur la santé publique : explosion du diabète de type 2, obésité, maladies cardiovasculaires, caries, troubles hépatiques… Et ce, dès le plus jeune âge. En France, 1 enfant sur 6 est en surpoids, et le sucre en est un facteur central.Alors, combien de morceaux de sucre mange-t-on sans le savoir ? Beaucoup trop. Et la seule solution pour reprendre le contrôle passe par une lecture plus attentive des étiquettes, une réduction des produits transformés, et une rééducation du goût. Car ce n’est pas notre palais qui exige autant de sucre… c’est l’industrie qui l’a décidé pour nous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Quelle maladie grave pourrait être détectée grâce au cerumen ?
    Je vais vous parler d'une étude surprenante publiée récemment dans la revue Analytical Chemistry. Des chercheurs chinois y présentent une méthode de dépistage non invasive et très prometteuse : analyser le sébum contenu dans le cérumen, pour détecter des signatures chimiques caractéristiques de cette maladie neurodégénérative.Le sébum, c’est cette substance grasse produite naturellement par notre peau. Et dans le cas de Parkinson, plusieurs études avaient déjà montré que sa composition change : des molécules spécifiques apparaissent, liées au stress oxydatif, aux inflammations chroniques et aux altérations métaboliques. Le problème ? Le sébum de la peau est exposé à l’environnement : il peut être modifié par le savon, la pollution ou les cosmétiques.C’est là qu’intervient une idée brillante : aller chercher ce sébum dans le conduit auditif, là où il est protégé et stable. Autrement dit : dans le cérumen.Les chercheurs ont mené une étude sur 209 personnes, dont 108 atteintes de Parkinson. Ils ont utilisé un simple écouvillon pour prélever un peu de cire d’oreille, puis l’ont analysée avec une technique sophistiquée appelée chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse, ou GC-MS. Cette méthode permet d’identifier les composés organiques volatils présents dans les échantillons.Quatre molécules sont ressorties nettement comme indicateurs : ethylbenzène, 4-éthyltoluène, pentanal et 2-pentadecyl-1,3-dioxolane. Leur présence ou leur concentration était significativement différente chez les malades.Les chercheurs ont ensuite utilisé un modèle d’intelligence artificielle pour interpréter les données, et le résultat est bluffant : 94 % de précision dans la détection de la maladie.Ce test, s’il est confirmé par d’autres études, pourrait être un véritable tournant dans la prise en charge de Parkinson. Il est :– non invasif,– simple à réaliser,– peu coûteux,– et surtout : il permettrait une détection précoce, bien avant les premiers symptômes moteurs.Les auteurs restent prudents : il faudra valider cette méthode dans d’autres pays, sur des populations plus larges, et à différents stades de la maladie.Mais ce qu’ils proposent, c’est une nouvelle voie de diagnostic, étonnamment accessible, grâce à une partie de notre corps à laquelle on ne pensait pas… l’intérieur de nos oreilles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:13
  • Qu'est-ce que le vaginisme ?
    Le vaginisme est un trouble sexuel féminin qui se manifeste par une contraction involontaire des muscles du plancher pelvien, en particulier autour de l’entrée du vagin. Cette contraction rend la pénétration difficile, douloureuse, voire impossible. Ce n’est pas une réaction volontaire : la femme ne contrôle pas cette contraction, ce qui distingue le vaginisme d’un simple refus ou d’une peur consciente.Le vaginisme est une réaction réflexe du corps, souvent en réponse à une peur, une douleur anticipée ou un traumatisme. Le corps « se défend » en bloquant l’accès au vagin. Cela peut se produire lors d’un rapport sexuel, d’un examen gynécologique ou même à l’insertion d’un tampon. On distingue deux formes principales : le vaginisme primaire, où la pénétration n’a jamais été possible, et le vaginisme secondaire, qui survient après une période de sexualité normale, souvent à la suite d’un événement déclencheur comme un accouchement difficile, une infection ou une agression.Comment savoir si tu souffres de vaginisme ? Voici quelques signes fréquents :– Une impossibilité ou grande difficulté à être pénétrée, même avec douceur.– Une douleur intense ou une sensation de blocage au moment de la pénétration.– L’impossibilité d’insérer un tampon ou un doigt.– Une contraction réflexe des muscles vaginaux, malgré une volonté de se détendre.– Une angoisse anticipée à l’idée d’un rapport sexuel ou d’un examen médical.Il est important de souligner que le vaginisme n’est pas une absence de désir sexuel, ni un rejet du partenaire. Il peut survenir dans une relation affective satisfaisante, avec du désir et de l’amour.Le vaginisme ne doit pas être confondu avec la dyspareunie (douleurs à la pénétration sans contraction musculaire) ou avec un simple manque de lubrification.Bonne nouvelle : le vaginisme se soigne très bien. La prise en charge repose souvent sur une combinaison de thérapie sexologique ou psychologique, de kinésithérapie périnéale, et parfois de l’utilisation progressive de dilatateurs vaginaux. Des exercices de respiration, de relaxation ou même d’hypnose peuvent aussi aider. Le soutien du partenaire peut également jouer un rôle important.Si tu te reconnais dans ces symptômes, n’hésite pas à en parler à un professionnel de santé : médecin généraliste, gynécologue ou sexologue. Ce trouble est plus fréquent qu’on ne le pense, et il existe des solutions efficaces pour en sortir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:06

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