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Le clin d'oeil de Denis Corpet

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Le clin d'oeil de Denis Corpet
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  • Rabbi Jacob
    Bonjour mes amis ? ça m’arrive, je vous l’avoue, de me retrouver à table pour le déjeuner du dimanche, sans me souvenir du tout de l’homélie. Mais alors là, plus du tout. Ai-je rêvé à autre chose, ai-je dormi bercé par le lénifiant discours, ou avec l’âge, c’est ma mémoire qui me joue des tours ? Je ne sais, mais je n’ai pas "imprimé" comme disent les jeunes. Et y-a pire. C’est quand tout en écoutant le sermon avec attention, je suis critique, négatif, et je juge ce qui est dit et celui qui le dit. J’étais allé à la messe pour la joie et le pardon, et j’en sors furieux, et pécheur contre mon frère prêtre : c’est plutôt raté ! Dans ces cas là, si je suis inspiré, il m’arrive de penser à Rabbi Jacob. Mais pas les aventures de rabbi Jacob, avec Louis de Funès déguisé en rabbin.?Non, je pense au rabbin de Nazareth, qui lisait la Tora à la synagogue de Joseph et Marie, et qui appris l’hébreu et la Bible à Jésus enfant. Ce rabbi qui a préparé Jésus pour sa bar mitzvah : vous savez à Jérusalem quand il avait 12 ans, et qu’il a tellement impressionné les docteurs du Temple. Ce rabbin de Nazareth était peut-être encore là pour accompagner Jésus jeune-pro, qui cherchait la volonté de son Père dans les écritures, avant de quitter Nazareth pour son baptême dans le Jourdain. De ce rabbin là, personne ne parle, et nous n’avons pas retenu son nom. Peut-être était-il profond et génial, et ses commentaires de la Tora lumineux et bienveillants ont vraiment aidé Jésus à grandir en age et en sagesse. Mais peut-être pas, et c’est Jésus qui a su écouter la bonté et l’intelligence cachées dans ses paroles maladroites, sans les rejeter ni les juger, pour « en faire son miel ». Alors, moi qui cherche à suivre Jésus, ne puis-je faire comme lui, au moins en principe ? Et même quand l’homélie n’est pas à mon goût, même si elle est maladroite, ne puis-je accueillir d’une oreille bienveillante ce que dit le prêtre, formé et consacré par l’Église pour transmettre l’Évangile à ma communauté paroissiale ? Au lieu de chercher les erreurs dans ce que qu’il dit ne puis-je au contraire y chercher les perles ? C’est tout aussi intéressant et actif que de critiquer, mais ça rend plus heureux. Alors je reviendrai de la messe en rendant grâce, ayant reçu des lumières nouvelles, que je n’aurais jamais pu trouver moi-même, puisque l’orateur est si différent de moi qu’il arrive à m’irriter. Alors Seigneur, c’est d’accord ? La prochaine homélie qui m’agace, tu me rappelleras le rabbi Jacob qui officiait il y a 2000 ans à la synagogue de Nazareth ? à bientôt mes amis
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    2:49
  • Péché originel
    Je me demandais quel était ce mystérieux péché originel... et puis en 2017 je lis sur le journal "Le Monde" un grand tableau statistique des accidents, des délits et des crimes répertoriés en France. Une pleine page de données précises, avec au bout de chaque ligne, le pourcentage d’hommes et de femmes ... tout lire : Peche-originel-#383.pdf
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    2:58
  • Arbres de Judée
    Bonjour mes amis J A la mi-mars, de façon mystérieuse, sur le tronc noirs des arbres de Judée, on voit apparaître des papillons roses, des familles de papillons. Sur le bois mort de chaque branche aussi, apparaissent ces petits bouquets de fleurs roses, et c’est magique ! Comme si de nouveaux papillons arrivaient chaque nuit d’un long voyage, peu à peu l’arbre devient rose entièrement, un rose soutenu. Ce n’est qu’apres que vont sortir les belles feuilles rondes, vert d’eau. Dans le grand parc de l’école vétérinaire de Toulouse où est posé mon laboratoire, juste à coté du labo un arbre de Judée incline ses branches noires et tordues. Et chaque année, sa floraison est un enchantement. Alors de mi-mars à fin-avril, au lieu d’aller manger chaud au restau-U de l’école, au milieu du joyeux brouhaha de mes étudiants véto, je préfère pique-niquer là, en silence. J’écarte de la main les gendarmes rouges en masque africain qui se chauffent en famille, et je m’assied par terre, cul sur le bitume et dos au mur, en plein soleil. J’ouvre ma boite d’épinards et mes sardines à la tomate, et j’entre en contemplation des arbres qui m’entourent. Car sur la droite du vieil arbre de Judée en fleur, démarre un alignement de micocouliers. Ils sont sublimes aussi, les micocouliers, en mars-avril. Nimbant leur large tronc gris et leur élégante ramure, le feuillage tout neuf est léger-léger. C’est un brouillard jaune qui s’épaissit chaque jour un peu en cachant les branches, et en virant au vert lumineux. La contemplation silencieuse de ces arbres, qui dansent en un tableau vert et rose scintillant, lavait mes yeux et mon âme chaque jour à l’heure du déjeuner, compensant ma solitude choisie. Tant de beauté contemplée me conduisait souvent, en guise de dessert, à prolonger la pause par la méditation d’un psaume. En vous en parlant, je me souviens que le vert et le rose, étaient des couleurs chères à ma maman : elle recevait toujours ses amis à manger sur une nappe rose avec des bougies vertes (parfois l’inverse quand la nappe rose était tachée ou les bougies vertes toutes fondues). Et c’est dans une paix profonde et l’esprit renouvelé par ce silence que je revenais à mon bureau vers 13 heures, plein d’un enthousiasme généreux, et prêt à reprendre à bras le corps l’écriture de l’article scientifique, le polycopié de cours ou la réunion de labo que j’avais laissés en plan une heure plus tôt. Quel privilège de travailler à la campagne ou presque, quand on habite en ville. Quelle merveille que la roue des saisons renouvelle chaque mois la beauté du monde sous nos yeux, qui libère en silence la joie et la paix que le Seigneur y a placées pour nous, pour notre bonheur J à bientôt mes amis
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    2:50
  • Labyrinthe
    Bonjour mes amis J le clocher de la cathédrale ne fait pas d’ombre sur mon toit, mais presque. Alors, pour aller à la messe, y’m’suffisait de cinq minutes avant. Mais c’était avant, avant les travaux. Car Toulouse est en grands travaux pour la troisième ligne de métro, et l’emprise des futures stations embouteille la ville de Labège jusqu’à Colomiers. Entre la cathédrale et chez moi, y-a la station François Verdier, et un immense quadrilatère de hautes palissades a enfermé le Monument aux morts avec des grues de toutes taille. Ce vaste carrefour autrefois très passant, ressemble à l’enclot d’un zoo, avec son éléphant et ses girafes. Les voitures ne passent plus, et on doit le contourner à pied en se glissant dans un passage entre les maisons du boulevard et la palissade. Un cheminement juste assez large pour se croiser. Les vélos, pourtant nombreux, n’y sont pas les bienvenus. Pour y accéder, on slalome entre les flaques et les voitures qui sortent du parking souterrain. En émergeant de ce passage resserré on se dit "ouf, c’est fini", car s’ouvre la large rue de Metz, devenue piétonne. Trop tôt pour se réjouir, la rue de Metz aussi est en plein travaux. Ce n’est plus le métro, mais le pavage de la rue et le creusement de terre-pleins pour arbres et fleurs. Et c’est chaque matin un nouveau labyrinthe. Car au fur et à mesure qu’avance leur travail, les paveurs déplacent leurs barrières, et déroulent sur la terre ou le ciment, de vastes tapis rouges pour les piétons et l’accès aux magasins. Un véritable jeu de piste, sans cesse renouvelé. C’est plutôt amusant, même si ça rallonge mon trajet, aléatoirement. Enfin le square qui entoure l’église ! Pas de répit, il sert a stocker les pavés de porphyre : attention au tracteur qui déplace les palettes et à sa fourche menaçante. Presque arrivé ! mais le long de la muraille gothique aux gargouilles, une haute palissade de bois me décale en un dernier détour. C’est des travaux de mise aux normes anti-incendie de la cathédrale. La traversée des 5 étapes du labyrinthe prend plus de 10 minutes, et j’entre enfin dans l’église, sombre, fraîche et priante. Ce labyrinthe est à l’image de ma vie spirituelle. J’ai souvenir de rencontres faciles avec Dieu, des prières lumineuses, des Paroles reçues et gardées en mon cœur. C’est moins facile en ces jours : Je prends le temps de prier, mais le trouve long, tortueux, aride. Jour après jour je galère, je cherche le chemin du Seigneur sans le trouver. Je sais les hauts et les bas de la vie spi, alors je garde confiance et l’espoir d’entendre à nouveau sa voix, mais quel labyrinthe ! J à bientôt mes amis
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    2:45
  • Esther et Robert
    Esther et Robert
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    3:02

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