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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Faut-il vraiment mettre un bonnet car “la chaleur s'échappe par la tête” ?
    Depuis des décennies, on répète qu’en hiver, « la chaleur s’échappe par la tête ». L’idée paraît intuitive : quand on sort sans bonnet, le froid semble immédiatement plus mordant. Pourtant, cette croyance repose sur une interprétation erronée d’expériences menées au milieu du XXᵉ siècle. Des volontaires avaient été exposés à des conditions très froides en portant des combinaisons isolantes… mais laissant la tête totalement découverte. Les pertes thermiques relevées semblaient donc importantes au niveau du crâne, ce qui a conduit à une conclusion trompeuse : la tête serait une zone critique par laquelle s’échapperait l’essentiel de la chaleur du corps.Le problème est que ces expériences ne respectaient pas un principe fondamental de la physiologie thermique : la chaleur s’échappe proportionnellement à la surface exposée. Si l’on isole parfaitement 90 % du corps, la seule partie restée à l’air libre paraît mécaniquement responsable de la majorité de la déperdition, même si elle ne possède aucune propriété spéciale. En réalité, une tête humaine représente une surface assez faible : environ 7 à 9 % de la surface corporelle totale. Si elle est découverte tandis que le reste est bien couvert, elle dissipera donc une proportion similaire de chaleur, pas davantage.La sensation de froid, elle, est amplifiée par d’autres facteurs physiologiques précis. Le visage et le cuir chevelu contiennent un réseau dense de thermorécepteurs et de vaisseaux sanguins superficiels. Le refroidissement y est donc perçu plus rapidement et plus intensément. De plus, le cerveau doit être maintenu à une température extrêmement stable ; lorsqu’il détecte un refroidissement local, la vasoconstriction périphérique s’accentue, accentuant encore l’impression de froid général.Alors, le bonnet est-il inutile ? Pas du tout. Couvrir la tête réduit bel et bien les pertes thermiques, mais uniquement parce qu’on protège une zone qui, sinon, resterait exposée. Dans un environnement très froid, protéger cette région améliore le confort thermique global et limite la chute de température cutanée. Cependant, si on sort sans bonnet mais avec une veste mal fermée ou des gants trop fins, les pertes seront bien plus importantes par ces zones que par la tête.En résumé, la tête n’est pas une cheminée naturelle. Elle perd de la chaleur exactement comme le reste du corps : ni plus, ni moins. Le bonnet reste utile, non parce que la tête serait une porte de sortie privilégiée pour la chaleur, mais simplement parce qu’en hiver, c’est souvent elle qu’on oublie de couvrir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:09
  • Pourquoi notre corps bouge-t-il parfois sans notre accord ?
    L’effet idéomoteur est l’un de ces phénomènes fascinants où le cerveau déclenche des mouvements… alors que nous sommes persuadés de ne pas bouger. Il s’agit de micro-contractions musculaires involontaires, déclenchées non par une décision consciente, mais par nos attentes, nos émotions ou nos représentations mentales. Mis en lumière au XIXᵉ siècle par le médecin William Carpenter, ce mécanisme explique une étonnante quantité de phénomènes considérés comme « paranormaux ».Notre cerveau fonctionne comme une machine à anticiper. Lorsqu’on pense à un mouvement — même aussi vaguement que « ça pourrait bouger » — le cerveau active discrètement les circuits moteurs associés. Le geste est minuscule, parfois à peine mesurable, mais il est suffisant pour donner l’illusion qu’une force extérieure agit. En d’autres termes : imaginer un mouvement, c’est déjà commencer à le produire.Un exemple particulièrement éclairant est celui du pendule divinatoire. Beaucoup de personnes affirment que leur pendule répond à leurs questions en oscillant vers “oui”, “non”, ou en dessinant des cercles mystérieux. Pourtant, des expériences menées en laboratoire montrent que ces oscillations dépendent directement des attentes du participant. Si l’on bande les yeux du sujet ou qu’on truque la question pour qu’il n’ait aucune idée de la réponse, les mouvements se stabilisent ou disparaissent presque totalement. C’est la conviction intérieure — « le pendule va bouger dans cette direction » — qui provoque de minuscules contractions musculaires dans les doigts, amplifiées par le poids de la chaîne. Le résultat semble magique… mais il ne l’est pas : c’est le cerveau qui pilote la main sans en avertir la conscience.Le même mécanisme est à l’œuvre dans l’écriture automatique. Une personne tient un stylo, se détend, se concentre sur l’idée qu’une “voix” pourrait s’exprimer à travers elle. Très vite, le stylo glisse, trace des mots, parfois des phrases entières. Pourtant, ce ne sont pas des esprits : les pensées, même floues, activent les zones motrices du cerveau. Les mouvements sont initiés par la personne elle-même, mais à un niveau tellement inconscient qu’elle a l’impression d’être guidée.Ce qui rend l’effet idéomoteur si passionnant, c’est qu’il montre une vérité déroutante : nous ne maîtrisons pas totalement nos gestes, et notre cerveau peut créer des illusions d’agency — cette impression qu’une force extérieure agit à notre place. C’est un rappel spectaculaire de la puissance de nos attentes, et de la manière dont notre esprit peut devenir son propre illusionniste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:02
  • Pourquoi Le Fantôme est-il le premier super-héros ?
    Quand on dresse la liste des super-héros, on pense spontanément à Superman, Batman ou Spider-Man. Pourtant, beaucoup d’historiens de la bande dessinée considèrent que le premier véritable super-héros moderne n’est pas américain ni doté de superpouvoirs grandioses : c’est Le Fantôme (The Phantom), créé en 1936 par Lee Falk, trois ans avant Superman. Ce personnage mystérieux, vêtu d’un costume moulant violet et d’un masque opaque, a posé presque toutes les bases du super-héros contemporain.Ce qui fait du Fantôme un pionnier, c’est d’abord son apparence. Avant lui, aucun héros de fiction n’avait porté un collant intégral conçu comme un uniforme. Les détectives pulp, les aventuriers ou les justiciers masqués de l’époque (comme Zorro ou le Shadow) utilisaient des vêtements ordinaires. Le Fantôme introduit l’idée du costume iconique, reconnaissable, pensé pour intimider les criminels et inspirer les innocents. Cette tenue deviendra le modèle standard de tous les super-héros du « Golden Age » américain.Le deuxième élément fondateur est l’identité secrète. Le Fantôme n’est pas un individu unique, mais une dynastie de justiciers qui se succèdent depuis le XVIᵉ siècle. Chacun porte le même costume et entretient la légende d’un être immortel surnommé « L’Ombre qui marche ». Ce principe de continuité, de mythe transmis, préfigure les alter ego complexes de super-héros modernes, où l’identité civile et l’identité héroïque coexistent dans une tension permanente.Troisième innovation : son univers. Le Fantôme évolue dans un monde qui combine aventures exotiques, justice morale et codes visuels qui seront repris par les comics américains après lui. On y retrouve une forteresse secrète creusée dans la jungle, des alliés animaux, un anneau-symbole, des ennemis récurrents et un territoire à protéger. Beaucoup d’éléments qui deviendront des lieux communs du super-héroïsme apparaissent ici pour la première fois de manière structurée.Le Fantôme est aussi l’un des premiers héros à mener une guerre contre le mal fondée sur des principes éthiques durables. Il protège les populations menacées, lutte contre le colonialisme, les pirates et les trafiquants. Il incarne une forme de justice non létale, un pilier central des super-héros modernes, qui préfèrent neutraliser plutôt que tuer.Enfin, son succès international a façonné l’imaginaire de générations entières en Europe, en Asie ou en Océanie, bien avant l’arrivée massive des super-héros américains. Il a ouvert la voie, défini des règles narratives et visuelles, et inspiré directement des créateurs comme ceux de Batman.Ainsi, si Superman popularise le genre, le Fantôme en pose les fondations. C’est cette antériorité esthétique, narrative et symbolique qui fait de lui, encore aujourd’hui, le premier super-héros moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:43
  • Pourquoi le symbole des pharmacies est-il une croix verte ?
    Le symbole de la pharmacie — une croix verte lumineuse — est aujourd’hui tellement familier qu’on a l’impression qu’il a toujours existé. Pourtant, son origine est récente, et elle mêle histoire médicale, héritages religieux et stratégie de communication.1. Aux origines : la croix… mais pas vertePendant longtemps, en Europe, le symbole associé aux apothicaires n’était pas la croix verte, mais plutôt :le caducée (bâton surmonté d’un serpent),ou le symbole du bowl of Hygieia (coupe et serpent).La croix, elle, vient du christianisme. Au Moyen Âge, de nombreux soins sont prodigués par les ordres religieux : moines, religieuses, hôpitaux rattachés aux monastères. La croix devient alors un signe associé aux soins, aux remèdes et à la compassion.2. La croix verte apparaît au XIXᵉ siècleAu XIXᵉ siècle, chaque pays cherche à uniformiser l'identification des pharmacies. Certains utilisent une croix rouge… mais un problème survient : en 1863, la Croix-Rouge adopte officiellement ce symbole pour ses actions humanitaires. Pour éviter toute confusion — notamment en temps de guerre — les pharmaciens doivent trouver un autre signe.C’est alors qu’apparaît :la croix verte en France,la croix verte ou bleue selon les pays européens.Le choix du vert n’est pas religieux : c’est un choix symbolique. Le vert évoque :la nature,les plantes médicinales,la guérison,la vie,et même l’espérance.À une époque où la pharmacie repose encore beaucoup sur la botanique, la couleur paraît parfaite.3. Une norme française devenue un standard européenAu début du XXᵉ siècle, la croix verte s’impose progressivement en France grâce aux syndicats professionnels. Elle devient un repère visuel simple et efficace, facilement lisible dans la rue, puis se modernise :s’allume en néon dans les années 1950,devient animée (clignotante, rotative),puis numérique dans les années 2000, capable d’afficher température, heure ou animations.Aujourd’hui, la croix verte est adoptée dans une grande partie de l’Europe, même si certains pays gardent leur propre symbole (par exemple le « mortar and pestle » aux États-Unis).4. Un symbole fort, entre science et traditionAu final, la croix verte résume parfaitement la philosophie de la pharmacie : un héritage ancien (la croix), réinterprété de manière moderne (le vert) pour afficher à la fois soins, science et plantes médicinales.C’est cette combinaison qui explique que la croix verte soit devenue l’un des symboles médicaux les plus reconnus au monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:11
  • D’où vient la tradition de lever la main pour saluer ?
    Lever la main pour saluer est l’un des gestes humains les plus universels, et pourtant son origine est bien plus ancienne qu’on ne l’imagine. Ce geste remonte à l’Antiquité, quand montrer sa main ouverte signifiait : « Je ne porte pas d’arme ». Dans les sociétés guerrières, qu’il s’agisse des Grecs, des Romains ou de nombreux peuples nomades, approcher quelqu’un impliquait toujours un risque. En levant le bras, paume visible, on prouvait instantanément ses intentions pacifiques. C’était un signe de non-agression, devenu peu à peu symbole de respect et de reconnaissance. Dans la Rome antique, on utilise le salut de la main dans les rassemblements politiques ou militaires pour manifester son soutien ou pour adresser un salut formel. Avec le temps, ce geste s’adoucit, se standardise et devient un signe de politesse dans de nombreuses cultures.Ce geste connaît des variantes. Lever la main peut être un simple signe de reconnaissance à distance, un moyen d’attirer l’attention ou un salut plus cérémonial. Sa valeur principale reste néanmoins la même : montrer que l’on vient en paix, montrer quelque chose d’ouvert, de visible, d’honnête. Parce qu’il peut être exécuté sans contact et est compréhensible instantanément, ce salut s’est répandu dans de nombreuses civilisations.La poignée de main, elle, possède une origine voisine mais une fonction légèrement différente. On la retrouve en Europe dès le Moyen Âge : lorsque deux individus se rencontraient, ils saisissaient réciproquement leur main droite – la main de l’épée – pour confirmer qu’aucun ne tenterait d’attaque surprise. Le geste permettait aussi de vérifier qu’aucune dague n’était dissimulée. Cette idée de sécurité partagée a donné naissance à une autre dimension : la confiance. Au fil du temps, la poignée de main est devenue un rituel d’accord, un moyen de conclure un pacte ou un engagement verbal entre deux personnes.La comparaison révèle donc un point essentiel. Lever la main est un geste à distance, accessible, rapide, exprimant la non-agression et la reconnaissance mutuelle. Il suffit de le voir pour en comprendre le sens. La poignée de main, en revanche, implique un contact physique, une proximité et une dimension contractuelle plus forte. Elle scelle quelque chose, qu’il s’agisse d’une rencontre, d’un accord ou d’un respect mutuel plus affirmé.En résumé, lever la main est un héritage symbolique de sécurité visible ; se serrer la main est une version plus intime et engageante du même principe. Ensemble, ces gestes racontent comment les humains ont transformé la méfiance primitive en rituels sociaux de confiance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:53

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