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Choses à Savoir
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  • Des points de bascules « positifs » pour accélérer la transition climatique ?
    Ils appellent à un effort mondial. Une équipe de chercheurs du Global Systems Institute de l’université d’Exeter propose une nouvelle méthode pour identifier ce qu’ils appellent des “points de bascule positifs” – ces seuils à partir desquels un petit changement peut enclencher une transformation profonde, et souvent irréversible, mais cette fois au bénéfice du climat. Le professeur Tim Lenton rappelle un constat préoccupant : “L’économie mondiale se décarbone au moins cinq fois trop lentement pour respecter l’Accord de Paris et contenir le réchauffement bien en dessous de 2 °C.” Or, au lieu de subir uniquement les points de bascule négatifs – comme la fonte du permafrost ou l’effondrement des calottes glaciaires –, il est possible d’activer des dynamiques inverses, capables d’accélérer la transition.Publiée dans la revue Sustainability Science, leur étude propose un cadre structuré pour repérer ces points de bascule bénéfiques, évaluer leur proximité et identifier les déclencheurs à activer. Pour ce faire, les chercheurs s’appuient sur l’histoire – des systèmes ayant déjà basculé par le passé – mais aussi sur l’analyse des comportements et des technologies existantes. Un exemple frappant : la voiture électrique. Plus les gens en achètent, plus les performances s’améliorent, plus les prix baissent, plus les infrastructures se développent. Un cercle vertueux qui attire de nouveaux utilisateurs et accélère la bascule. Le même phénomène pourrait bientôt concerner les pompes à chaleur, particulièrement au Royaume-Uni, selon le Dr Steve Smith.Autre levier majeur : la consommation de viande. Avec des politiques publiques adaptées, une offre végétarienne plus variée et une influence sociale croissante, un changement d’habitudes alimentaires pourrait enclencher un point de bascule aux effets massifs sur le climat… mais aussi sur la santé. Attention toutefois : certains secteurs comme le nucléaire ou la production de béton n’offrent pas, à court terme, ce type de dynamique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:06
  • La pollution met en danger des milliers de satellites ?
    Elles illuminent parfois le ciel d’aurores spectaculaires… mais elles représentent aussi une menace invisible pour nos satellites. Les tempêtes solaires, ou géomagnétiques, sont déclenchées par d’immenses éjections de particules chargées en provenance du Soleil. Lorsqu’elles frappent la haute atmosphère terrestre, elles modifient sa densité, perturbant vitesse, altitude et durée de vie des engins en orbite.Mais avec le réchauffement climatique, un nouveau facteur s’invite dans l’équation. Contrairement à la basse atmosphère, qui se réchauffe sous l’effet du dioxyde de carbone, la haute atmosphère se refroidit. Cela entraîne une diminution progressive de sa densité. Alors, une question se pose : les tempêtes solaires pourraient-elles devenir plus destructrices pour les satellites dans les décennies à venir ?C’est ce qu’ont étudié des chercheurs du Centre national de recherche atmosphérique (NCAR) aux États-Unis, en collaboration avec l’université de Kyushu au Japon. Leur modèle s’est appuyé sur la super-tempête des 10 et 11 mai 2024, provoquée par d’énormes éjections de masse coronale. Les scientifiques ont simulé cette même tempête à différents moments : en 2016, puis en 2040, 2061 et enfin en 2084. Le tout grâce à un supercalculateur capable de reproduire l’atmosphère terrestre jusqu’à 700 kilomètres d’altitude.Résultat : d’ici la fin du siècle, la haute atmosphère pourrait être 20 à 50 % moins dense au pic d’une tempête solaire, en raison de l’augmentation du CO₂. Et ce n’est pas une bonne nouvelle. Car si l’air y devient plus rare, les variations provoquées par une tempête seront proportionnellement plus violentes. Là où une tempête double aujourd’hui la densité au maximum de son intensité, elle pourrait presque la tripler dans le futur. Concrètement, cela signifie davantage de contraintes pour les satellites, mais aussi pour les débris spatiaux qui menacent déjà la sécurité en orbite. Les auteurs appellent à de nouvelles recherches, afin de mieux anticiper ces évolutions de la météo spatiale et leurs effets sur nos infrastructures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:06
  • Le Royaume-Uni trouve la solution contre les pannes énergétiques ?
    La roue de potier, la machine à vapeur… depuis des siècles, le même mécanisme revient : le volant d’inertie. Ce disque lourd, qui résiste aux variations de mouvement, revient aujourd’hui sur le devant de la scène – non plus pour animer des machines, mais pour stabiliser nos réseaux électriques. Pourquoi ? Parce que le solaire et l’éolien, aussi verts soient-ils, produisent une énergie irrégulière. Une ombre sur un panneau, une rafale de vent qui cesse, et le réseau vacille. Jusqu’ici, les centrales au charbon ou au gaz, avec leurs énormes générateurs en rotation, assuraient cette stabilité. Mais dans un système électrique dominé par les renouvelables, l’équilibre devient bien plus fragile.L’Espagne en a fait l’amère expérience en avril dernier : une mégapanne due à une incapacité à réguler la tension du réseau. Même scénario en 2019 au Royaume-Uni, où une chute de fréquence a plongé une partie du pays dans le noir. Outre-Manche, l’opérateur Neso a donc lancé un programme présenté comme unique au monde : intégrer des volants d’inertie au cœur du réseau. Ces disques d’acier stockent et restituent de l’énergie en un clin d’œil, lissant les fluctuations mieux que des batteries lithium-ion, plus coûteuses et dépendantes de matériaux rares.À Liverpool, sur l’ancien site d’une centrale à charbon, deux volants géants de 40 tonnes fournissent déjà 1 % de l’inertie nécessaire au réseau britannique. Et tout cela sans brûler le moindre combustible fossile. Une première qui en dit long sur le potentiel de cette technologie. Le Royaume-Uni vise 95 % d’électricité renouvelable d’ici 2030, 100 % en 2035. Mais comme le rappelle Guy Nicholson de Statkraft, « aujourd’hui, nous n’y parvenons même pas pendant une heure » : il faut encore garder des turbines à gaz en veille pour la stabilité. Si la Chine et les États-Unis ont déjà déployé les plus gros systèmes, l’Europe reste timide. Mais après la panne espagnole, beaucoup estiment que d’autres pays finiront par suivre le mouvement. Car le vieux volant d’inertie pourrait bien être l’allié discret de la transition énergétique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:17
  • La couleur de votre voiture a un impact écologique ?
    Vous l’avez sûrement déjà ressenti : en passant à côté d’une voiture noire garée en plein soleil, une véritable bouffée de chaleur vous enveloppe. Eh bien, ce n’est pas une illusion. Une équipe de chercheurs de l’université de Lisbonne, menée par Márcia Matias, vient de le démontrer dans une étude publiée dans City and Environment Interactions.Pendant plus de cinq heures, deux voitures – l’une noire, l’autre blanche – ont été observées sous un soleil estival et une température ambiante de 36 °C. Résultat : la voiture noire faisait grimper la température de l’air environnant jusqu’à 3,8 degrés de plus que l’asphalte voisin. À l’inverse, la voiture blanche avait un impact bien moindre. L’explication est simple : les couleurs n’absorbent pas la lumière de la même façon. Le blanc réfléchit jusqu’à 85 % de l’énergie solaire, quand le noir n’en renvoie que 10 % au maximum. Or, la carrosserie métallique d’une voiture chauffe beaucoup plus vite que le bitume, transformant chaque véhicule sombre en véritable radiateur urbain.Imaginez maintenant des milliers de voitures garées dans une grande ville. Chacune peut devenir soit une source de chaleur supplémentaire, soit un petit bouclier thermique. Selon Márcia Matias, repeindre les véhicules en clair pourrait réduire significativement la chaleur ressentie lors des journées étouffantes. À Lisbonne, par exemple, une telle stratégie permettrait de doubler la réflectivité des rues, en passant de 20 % à près de 40 %. Des villes comme Miami, Baltimore ou Barcelone installent déjà des capteurs pour comprendre comment la chaleur se répartit dans leurs rues. Les écarts entre deux quartiers voisins peuvent atteindre trois degrés. Ces différences, loin d’être anecdotiques, influencent directement la qualité de vie et les stratégies d’adaptation au réchauffement. Jusqu’ici, les recherches s’étaient concentrées sur la couleur des toits et des trottoirs. Cette fois, ce sont les voitures qui entrent en jeu. Les chercheurs suggèrent de cibler en priorité les flottes publiques, les taxis et les utilitaires de livraison. Une piste simple, peu coûteuse et écologique pour aider nos villes à respirer… à condition, bien sûr, de changer de couleur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:07
  • Des panneaux solaires sur les drones russes en Ukraine ?
    Symbole de la guerre moderne, le drone s’impose comme un outil incontournable sur les champs de bataille. En Ukraine, il a permis de compenser en partie l’asymétrie militaire face à la Russie. Mais Moscou innove à son tour : ses forces expérimentent désormais des drones équipés de panneaux solaires, une adaptation qui pourrait changer la donne.Une vidéo récente montre ces engins modifiés avec de petits panneaux solaires de camping, coûtant une cinquantaine d’euros. L’idée est simple mais redoutable : l’énergie solaire, même limitée, suffit à alimenter capteurs et transmissions vidéo, sans puiser dans la batterie principale. Résultat : ces drones peuvent rester en embuscade plus longtemps, surveiller discrètement une zone et préparer une attaque au moment opportun. Techniquement, les panneaux ajoutent seulement 200 à 300 grammes pour une puissance d’environ dix watts. Pas assez pour recharger complètement l’appareil, mais suffisant pour maintenir les systèmes de surveillance actifs. Cette approche de « bricolage militaire » illustre parfaitement la capacité d’une armée à détourner des technologies civiles bon marché pour un usage stratégique.Les implications sont considérables. Des drones capables de patienter des heures, voire des jours, deviennent l’équivalent aérien des mines terrestres : des menaces invisibles, difficiles à neutraliser, pouvant surgir à tout moment. Les armées devront désormais intégrer ce paramètre dans leurs stratégies défensives. Cette innovation soulève aussi des questions plus larges. Si de simples panneaux de camping permettent déjà de prolonger une mission, que se passera-t-il lorsque des technologies solaires plus performantes seront intégrées directement à la conception des drones ? On pourrait voir émerger une nouvelle génération d’engins quasi autonomes, réduisant la dépendance aux bases de contrôle et aux opérateurs humains. Mais avec cette autonomie croissante viennent aussi des enjeux éthiques. Jusqu’où laisserons-nous les machines surveiller, décider, voire frapper sans contrôle humain direct ? Une chose est sûre : l’expérimentation russe montre que la course à l’armement technologique, déjà bien lancée, vient de franchir une nouvelle étape. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:20

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