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Choses à Savoir HISTOIRE

Choses à Savoir
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  • Qui est Duško Popov, l’agent qui a inspiré James Bond ?
    Duško Popov, né en 1912 en Serbie, est un personnage aussi réel que fascinant. Avocat de formation, polyglotte, séducteur invétéré, amateur de voitures de luxe et de casinos, il fut surtout un espion double, voire triple, pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est lui qui aurait inspiré à Ian Fleming le célèbre personnage de James Bond.Popov est recruté dès 1940 par les services secrets allemands, l’Abwehr. Mais il accepte cette mission dans le but de servir les Alliés. Rapidement, le MI6 britannique le repère et l’enrôle comme agent double. Son nom de code : "Tricycle", parce qu’il gérait plusieurs sources… ou, selon la légende, pour sa vie amoureuse à trois.Là où Popov devient un personnage-clé de l’Histoire, c’est qu’il réussit à duper les nazis pendant toute la guerre. Il leur transmet de fausses informations préparées par les Britanniques, jouant un rôle essentiel dans les opérations de désinformation précédant notamment le Débarquement.Mais Popov n’était pas un simple bureaucrate de l’ombre. Il menait une vie digne d’un roman d’espionnage : séjours dans les plus grands hôtels, jeux de baccarat à Deauville ou Lisbonne, relations avec des femmes célèbres, dont, dit-on, l’actrice Simone Simon. C’est lors d’une de ces soirées à l’hôtel Casino Estoril, au Portugal, en 1941, qu’il attire l’attention de Ian Fleming, alors jeune officier du renseignement britannique. Popov mise l’équivalent de 40 000 dollars sur une seule main de baccarat, pour humilier un agent nazi — un coup de bluff spectaculaire qui impressionne profondément Fleming. Ce moment précis aurait inspiré la scène culte de "Casino Royale", premier roman de James Bond.Autre fait marquant : en 1941, Duško Popov informe le FBI qu’une attaque japonaise contre les États-Unis se prépare, visant potentiellement Pearl Harbor. Mais J. Edgar Hoover, directeur du FBI, n’aime pas les méthodes de Popov, qu’il trouve trop libertines… et ne donne pas suite à l’alerte.Après la guerre, Popov quitte le monde de l’espionnage. Il publie ses mémoires en 1974, intitulées Spy/Counterspy, où il raconte ses missions, son double jeu et ses rencontres avec les plus hautes sphères des services secrets.En résumé, Duško Popov est un espion aussi séduisant qu’efficace, dont la vie a directement inspiré Ian Fleming pour créer James Bond : un homme de charme, de risque, de mystère — mais surtout, un maître dans l’art de tromper son monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:14
  • Ranavalona Ière a-t-elle rêvé de ses funérailles avant de mourir ?
    C’est une histoire fascinante, presque irréelle, que l’on raconte encore à Madagascar. La reine Ranavalona Ière, qui a régné sur le royaume malgache au XIXe siècle, aurait rêvé de ses propres funérailles… juste quelques heures avant de mourir.Mais d’abord, qui était Ranavalona ? Elle a dirigé Madagascar pendant plus de 30 ans, entre 1828 et 1861. À une époque où les puissances européennes tentaient de coloniser l’île, elle a fait le choix de fermer le pays aux influences étrangères, notamment aux missionnaires chrétiens. Elle est connue pour avoir défendu l’indépendance de Madagascar avec une autorité redoutable. Certains la voient comme une patriote visionnaire, d’autres comme une souveraine cruelle. En tout cas, elle ne laisse personne indifférent.Maintenant, revenons à cette nuit de 1861, peu avant sa mort. La reine, très affaiblie par la maladie, aurait raconté à ses proches avoir fait un rêve troublant. Elle y voyait un cortège funèbre, des chants traditionnels, des tambours de deuil… et surtout, son propre corps dans un cercueil royal. Elle aurait dit que les ancêtres l’appelaient.Le plus étrange, c’est que quelques heures plus tard, au matin, Ranavalona mourait. Et ses funérailles, qui ont eu lieu peu après, ressemblaient exactement à ce qu’elle avait décrit dans son rêve.Alors, rêve prémonitoire ou simple coïncidence ? Il faut savoir qu’à Madagascar, comme dans beaucoup de cultures africaines, les rêves ont une valeur très importante. Ils sont souvent considérés comme des messages venus des ancêtres, surtout quand il s’agit d’un roi ou d’une reine. Donc pour les gens de l’époque, ce rêve n’était pas anodin : c’était un signe que le moment était venu pour la souveraine de rejoindre le monde des morts.Mais les historiens, eux, sont plus prudents. Il est possible que ce récit ait été inventé ou exagéré après sa mort, pour renforcer le mythe autour de la reine. Cela arrive souvent avec les grandes figures historiques : on leur prête des visions, des signes surnaturels, pour marquer leur importance.Quoi qu’il en soit, cette histoire a traversé les générations. Et aujourd’hui encore, elle participe à la légende de Ranavalona Ière, reine puissante, mystérieuse… et peut-être, prophète de sa propre fin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:12
  • Pourquoi le jazz était-il interdit en URSS ?
    Pendant une grande partie du XXe siècle, le jazz, cette musique libre, vibrante, imprévisible… était tout simplement interdit en Union soviétique.Pourquoi ? Revenons au début.Dans les années 1920, après la révolution bolchévique, l’URSS vit une courte période d’ouverture culturelle. Le jazz arrive alors à Moscou, porté par des musiciens curieux, et même soutenu un temps par le régime, qui y voit un art moderne, populaire, presque révolutionnaire.Mais très vite, les choses changent. Dans les années 1930, avec Staline au pouvoir, tout ce qui ne colle pas aux normes du "réalisme socialiste" devient suspect.Et le jazz, avec ses syncopes, son swing, son côté improvisé et indomptable, ne rentre pas dans les cases. Pire encore : il vient des États-Unis, la grande puissance capitaliste et ennemie idéologique.Staline déteste ce qu’il appelle la "musique dégénérée". Le jazz est accusé d’être "antirusse", "bourgeois", "décadent". On le surnomme même la "musique de la jungle". Les saxophones sont bannis, les orchestres de jazz dissous, les musiciens surveillés.Et cela empire après la Seconde Guerre mondiale. En pleine guerre froide, écouter du jazz devient un acte de défiance politique. C’est être influencé par l’ennemi.Mais… la musique ne s’arrête pas.Malgré l’interdiction, le jazz continue de vivre en cachette. Dans les caves, les arrière-salles, les appartements privés, on joue du jazz clandestinement. On enregistre sur des radiographies médicales usagées — oui, sur des radios des poumons ! — qu’on appelle les "disques sur os", pour contourner la censure.Certains prennent tous les risques pour écouter des enregistrements de Duke Ellington ou Charlie Parker, captés illégalement sur les ondes occidentales.Et puis, dans les années 1960, le vent tourne un peu. Sous Khrouchtchev, une relative détente permet au jazz de ressortir timidement à la surface. Des festivals sont autorisés, des musiciens soviétiques comme Leonid Utyosov ou Igor Bril font revivre le genre, à leur manière.Mais le jazz ne sera jamais complètement libre en URSS. Il restera surveillé, encadré, soupçonné d’"américaniser" les esprits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:16
  • Pourquoi Gandhi a-t-il été assassiné ?
    Le 30 janvier 1948, à New Delhi, Mohandas Karamchand Gandhi, que l'on surnomme le « Mahatma » – la grande âme –, est abattu par trois balles à bout portant. Son assassin s’appelle Nathuram Godse, un extrémiste hindou. Derrière ce meurtre, il y a une profonde tension politique, religieuse et identitaire.Gandhi est mondialement connu pour avoir mené, par la non-violence, la lutte contre la domination coloniale britannique en Inde. Son combat débouche sur l’indépendance de l’Inde, obtenue le 15 août 1947. Mais cette victoire est entachée d’un drame immense : la partition.L’Empire britannique décide en effet de scinder le territoire en deux nations : l’Inde à majorité hindoue, et le Pakistan à majorité musulmane. Ce découpage entraîne une vague de violences communautaires terribles. Environ un million de morts, des viols, des massacres, et plus de 10 millions de déplacés. Gandhi, profondément bouleversé, refuse cette logique de haine.Dans les mois qui suivent, il appelle à la réconciliation entre hindous et musulmans. Il jeûne pour faire cesser les tueries, visite les quartiers musulmans menacés, et exige que le gouvernement indien reverse au Pakistan une partie des fonds qui lui sont dus, selon les accords de partition. Pour Gandhi, il faut préserver l’unité spirituelle de l’Inde, au-delà des religions.Mais ce message de paix et de tolérance est mal vu par certains militants nationalistes hindous, qui le jugent trop conciliant envers les musulmans. Ils estiment qu’il trahit les hindous, affaiblit la nation, et met en danger l’identité hindoue de l’Inde.Nathuram Godse, qui appartient à un groupe radical appelé Hindu Mahasabha, est convaincu que Gandhi fait obstacle à la consolidation d’une Inde purement hindoue. Dans une logique de fanatisme idéologique, il décide de l’éliminer. Le 30 janvier 1948, alors que Gandhi se rend à sa prière du soir, Godse tire trois fois avec un pistolet Beretta. Le Mahatma meurt sur le coup.Ce crime choque l’Inde et le monde. Godse est jugé, condamné à mort, et exécuté en 1949. Mais le débat sur les tensions entre spiritualité, nationalisme et religion continue encore aujourd’hui. Gandhi n’est pas mort à cause d’un simple déséquilibré, mais au nom d’une idéologie. Il est tombé en défendant l’idée d’une Inde plurielle, non-violente et ouverte. Son assassinat est le symbole tragique du fossé entre idéalisme pacifique et radicalisme identitaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:25
  • Pourquoi le porc était-il associé au diable au Moyen Âge ?
    Aujourd’hui, le porc est omniprésent dans la cuisine occidentale : jambon, lard, saucisse… Mais au Moyen Âge, cette viande n’avait pas du tout la même image. Dans l’imaginaire médiéval chrétien, le porc est souvent associé à l’impureté, au péché, et même… au diable. D’où vient cette étrange réputation ?Tout d’abord, il faut comprendre que l’Europe médiévale est marquée par une culture profondément religieuse, où les références bibliques imprègnent la vie quotidienne. Or, dans la Bible — notamment dans l’Ancien Testament — le porc est déclaré animal impur. Le Lévitique interdit sa consommation aux Hébreux, car bien qu’il ait le sabot fendu, il ne rumine pas. Cette interdiction sera reprise par le judaïsme puis par l’islam. Mais même si le christianisme ne reprend pas cette règle alimentaire, l’image symbolique du cochon reste négative.Au Moyen Âge, cette dimension spirituelle se renforce. L’Église cherche à moraliser les comportements, y compris à travers l’alimentation. Et dans ce contexte, le porc devient un symbole des appétits charnels. Il représente la gloutonnerie, la luxure, la saleté. Des péchés que l’on retrouve dans les sermons, les textes moralisateurs… et les enluminures. Dans les manuscrits médiévaux, le diable lui-même est parfois représenté avec des traits porcins : groin, sabots, oreilles pointues, queue en tire-bouchon. Une façon de souligner l’animalité, la bestialité, l’opposé de la pureté spirituelle.Mais ce rejet est aussi social. Le porc, contrairement aux animaux nobles comme le cerf ou le faucon, est un animal de basse-cour, qui se nourrit de déchets et vit dans la boue. Dans les villes, on le laisse errer dans les rues, au milieu des immondices. Il incarne le peuple, le désordre, l’instinct — tout ce que l’élite veut contrôler. D’ailleurs, dans les mystères religieux ou les carnavals médiévaux, le diable est parfois flanqué de cochons qui l’accompagnent comme des serviteurs grotesques.Enfin, la peur du porc est parfois liée à des épisodes concrets : il arrive qu’on l’accuse d’attaques contre des enfants, ou qu’il soit exécuté publiquement, comme un criminel. Ce n’est pas une légende : des procès d’animaux ont réellement eu lieu, où des porcs étaient jugés, condamnés, pendus.Ainsi, au Moyen Âge, le porc est bien plus qu’un simple animal : c’est un miroir des passions humaines, une créature ambiguë qui incarne les tentations de la chair. Et dans une société obsédée par la pureté morale, le porc devient l’animal du diable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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