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RFI - Revue de presse Afrique

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  • À la Une: plaies, bosses et bagarres à Dakar
    Le procès d’Ousmane Sonko, jeudi 16 mars à Dakar, la capitale, a été marqué par de violents affrontements entre forces de l'ordre et jeunes Sénégalais, alors que le principal opposant au président Macky Sall comparaissait devant un tribunal pour répondre de diffamation contre le ministre du Tourisme. Ambiance sous haute tension pour cette audience qui a tourné au pugilat, effet tache d’huile dans les rues de Dakar… Pour les soutiens d’Ousmane Sonko, pas de doute : c’est un complot judiciaire qui vise à éliminer leur champion des élections de l’an prochain au Sénégal. Scène d’émeute à la Une du quotidien sénégalais 24 Heures. Masque sur le nez ou à visage découvert, trois manifestants lancent des projectiles dans un chaos de rues jonchées de mobilier urbain renversé. « Des affrontements partout, Dakar en feu et flamme ! », lance 24 Heures. En pages intérieures, ce journal, quartier par quartier, décrit les scènes de pillages qui ont émaillé la journée de jeudi dans la capitale. « Le Sénégal est en effervescence politique permanente et reste dans un tournant décisif quant à sa stabilité légendaire par rapport aux autres pays du continent africain en général et au niveau de l’Afrique occidentale en particulier », s’effare ce journal dakarois. Attention, prévient 24 Heures, « la cohésion sociale de notre cher pays (…) pourrait en prendre un sacré coup avec des événements (…) aux conséquences inestimables en termes de dégâts tant les soubresauts pré-électoraux (…) font rage », s’alarme-t-il. Ambiance malsaine au Sénégal Au Burkina Faso, le quotidien Wakat Sera n’écrit guère autre chose, en annonçant que « la cocotte-minute va exploser, mais quand ? » se demande ce journal ouagalais. Et Wakat Sera de dénoncer « ce sport malsain de plus en pratiqué par tous les dirigeants africains pour mettre hors-jeu leurs rivaux politiques. L’instrumentalisation de l’appareil judiciaire est devenue une puissante arme de destruction de l’opposition. Difficile d’imaginer le contraire dans ce feuilleton politico-judiciaire qui agite, et secouera certainement le Sénégal pendant encore une bonne année. Une démocratie hautement inflammable ! », soupire donc Wakat Sera. Bravade militante anti-Gbagbo Regain de tension politique également en Côte d’Ivoire, avec le ton qui est encore monté d’un cran entre le pouvoir et le PPA-CI. Après le controversé envoi en prison, la semaine dernière, de 26 militants du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, un menaçant rassemblement nocturne par un groupe de jeunes se réclamant du RHDP, le parti d’Alassane Ouattara, devant le domicile de l’ancienne députée Marie-Odette Lorougnon, est à l’origine de ce regain de tension. C’est mercredi soir que des jeunes se réclamant du parti au pouvoir se sont regroupés devant sa résidence, pour protester contre de récents propos qu'elle a tenus en meeting, et pour menacer de représailles cette dirigeante du parti de Laurent Gbagbo. « Le PPA-CI hausse le ton », lance en Une le journal Le Temps. Proche de ce parti, ce quotidien rapporte les propos de son porte-parole qui, lors d’une conférence de presse, a rappelé que le leader des jeunes ayant manifesté devant le domicile de Marie-Odette Lorougnon avaient agi de même, il y a trois ans, au domicile de l’ex-président Bédié. Justin Katinan Koné a dénoncé « un plan du pouvoir et du RHDP » passant par le « bras séculier » de l’appareil judiciaire, mais aussi par « des groupes de personnes qui présentent toutes les caractéristiques d’une milice au service du pouvoir », rapporte Le Temps. Journal dans lequel Marie-Odette Lorougnon signale qu’elle a porté plainte pour « menace de mort, violation de domicile et incitation à la haine » notamment. Qui est garçon à Abidjan ? « Koné Katinan et le PPA-CI dénoncent ''un plan du pouvoir et du RHDP'' », lance en Une le quotidien Dernière Heure Monde. Ce quotidien proche du PDCI-RDA de l’ex-président Bédié y évoque également « l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire par le pouvoir RHDP ». De son côté, le quotidien indépendant Soir Info souligne l’indignation du porte-parole du PPA-CI, du fait de « ces actes des militants du parti au pouvoir, regrettant que ceux-ci jouissent d’une totale impunité. Justin Katinan Koné a mis en garde contre tout ce qui arriverait à Marie-Odette Lorougnon et aux autres membres du parti », rapporte Soir Info.
    3/17/2023
    4:18
  • À la Une: l’opposition donne de la voix au Sénégal
    « Des manifs à Mbacke, Saint-Louis, Ziguinchor, Bignona, Podor, Thiès, ou encore Dakar : le Sénégal au rythme de Yewwi », s’exclame WalfQuotidien en première page. La coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi dénonce ce qu’elle qualifie « d’instrumentalisation de la justice » et a lancé mercredi 15 mars une série de mobilisations, alors que le procès pour diffamation de l’opposant Ousmane Sonko doit s’ouvrir ce jeudi. « La capitale s’embrase », constate encore WalfQuotidien. « Contrairement aux autres départements où les manifestants ont dénoncé dans le calme les dérives du régime, Dakar a été le théâtre de violents affrontements. » « Les forces de l’ordre ont tiré des grenades lacrymogènes sur le maire de la ville et sur des députés qui tentaient de se rendre chez Ousmane Sonko, bloqué chez lui par les policiers dans un contexte de tensions politiques croissantes », relève le site d’information Seneplus. « Le calme est revenu en début de soirée », mais « la journée d’aujourd’hui risque d’être plus chaude, pointe WalfQuotidien, avec l’audience de Sonko au tribunal. » Sonko joue son avenir politique En effet, précise Le Monde Afrique, « ce 16 mars, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. » Finalement, commente Le Monde Afrique, « du pouvoir du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. (…) Les deux camps sont à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. » D’autant qu’une « autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, rappelle Le Monde Afrique. Il est accusé de 'viols et menaces de mort' par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. » « Un TNT socio-politique » ? « Que nous réserve la journée d’aujourd’hui à Dakar ? », s’inquiète L’Observateur Paalga au Burkina Faso. « Comme toutes les fois où Ousmane Sonko et les autres ténors de l’opposition sont convoqués par la justice sénégalaise, la rue s’en mêle et ça dégénère en actes de violence. (…) D’un côté donc, le président en exercice, qu’on accuse de vouloir jouer indûment les prolongations (en le suspectant de vouloir briguer un troisième mandat), et de l’autre, des opposants, notamment Ousmane Sonko, qui pourrait voir ses ambitions hypothéquées si d’aventure, il était condamné. Et c’est tout l’enjeu de cette journée classée rouge à Dakar. » « Tous les ingrédients d’un TNT sociopolitique sont réunis », renchérit Aujourd’hui, toujours à Ouaga. « Que se passera-t-il aujourd’hui ? », s’interroge le journal. « Sonko ira-t-il tranquillement au Tribunal et retournera-t-il pareillement chez lui ? Ou bien, assistera-t-on à un bis repetita du 16 février dernier ? Sera-t-on épargné des jets de gaz lacrymogènes et des courses poursuites police-manifestants ? Surtout évitera-t-on les évènements malheureux de mars 2021 au cours desquels il y avait eu des émeutes et des morts ? » Rendre le pays « ingouvernable » ? En effet, pointe Jeune Afrique, « à moins d’un an de la présidentielle, le spectre des tensions de mars 2021 est ainsi ravivé. À l’époque, la convocation du leader du Pastef dans le cadre de l’affaire Adji Sarr avait déclenché de violentes manifestations. Réprimées par les forces de l’ordre, elles avaient fait quatorze morts et ébranlé le pouvoir du chef de l’État sénégalais. » Pour sa part, relève encore Jeune Afrique, « dans un récent communiqué, l’APR (Alliance pour la République), le parti présidentiel, a dénoncé une 'volonté [de l’opposition] de rendre [le] pays ingouvernable, d’attaquer sa stabilité pour créer, au travers d’émeutes organisées et de guérillas coordonnées, une insurrection générale planifiée pouvant mener à une guerre civile'. L’APR qui a aussi invité les militants de la coalition au pouvoir 'à la mobilisation pour faire face aux tentatives de troubles annoncées qui sont tout simplement, dit-il, inacceptables'. »
    3/16/2023
    4:26
  • À la Une: Freddy, illustration du dérèglement climatique…
    Le cyclone Freddy a traversé tout l’océan Indien durant ces derniers 35 jours pour s’abattre sur Madagascar et ensuite sur le Mozambique et le Malawi. Et ça n’est peut-être pas terminé. C’est ce que souligne Le Monde Afrique : « La trajectoire du phénomène, que les météorologues ont vite qualifié de "monstre" dans les jours qui ont suivi sa formation en mer de Timor, le 6 février, demeure incertaine. Freddy pourrait s’éteindre sur les terres ou s’aventurer pour la troisième fois dans le canal du Mozambique. Une nouvelle intensification du cyclone, favorisée par la traversée des eaux chaudes océaniques, n’est toutefois pas une hypothèse privilégiée. Quoi qu’il en soit, Freddy a très certainement décroché le titre de cyclone le plus long jamais observé, le précédent record étant détenu par John, en 1994, dans l’océan Pacifique (31 jours). Plus d’une centaine de morts ont jusqu’à présent été dénombrés, pointe encore Le Monde Afrique. Selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, Freddy a aussi pulvérisé les records de puissance en générant autant d’énergie qu’une saison moyenne d’ouragans dans l’Atlantique nord. Le bilan dans les deux principaux pays traversés est d’ores et déjà considérable. À Madagascar, près de 200 000 personnes ont été touchées et 72 000 déplacées. » Le réchauffement : un problème pour tout le continent À des milliers de kilomètres de là, au Burkina Faso, le quotidien Aujourd’hui s’inquiète : « L’Afrique australe, c’est loin, mais le dérèglement climatique est devenu un problème continental. Si l’Afrique pollue moins mais trinque plus, si cette Afrique est toujours roulée dans des promesses non tenues lors des COP, elle doit se convaincre qu’il y a quelque-chose à faire pour réduire le réchauffement de la planète. C’est vrai que Freddy, c’est une catastrophe naturelle, s’exclame le quotidien burkinabè, mais amplifiée par le phénomène climat. On annonce par exemple le retour du phénomène El Niño cette année où une vague de chaleur est prévue. En ce mois de mars déjà des pays tels le Burkina, le Niger, le Tchad, le Mali connaissent une chaleur de plomb, pointe encore Aujourd’hui. Qu’en sera-t-il au mois d’avril, mois de chaleur par excellence ? […] Le récent One Forest Summit qui s’est tenu à Libreville début mars a d’ailleurs rappelé le caractère vital de la préservation du Bassin du Congo, des forêts de l’Afrique centrale et de l’Amazonie, véritables poumons du monde. » Et le quotidien ouagalais de conclure : « L’homme en voulant se rendre maître et possesseur de la Nature, l’a détruite, et cette nature regimbe et lui revient à la figure. Faisons gaffe ! » Mali : tensions au nord Au Mali, à présent : faut-il craindre le retour de la guerre entre Bamako et les ex-rebelles du Nord ? « Voilà des mois que le ton monte, constate Jeune Afrique. Par communiqués interposés, la relation historiquement fragile entre le gouvernement malien et les mouvements signataires de l’accord de paix dit "d’Alger", s’est considérablement délitée. Le divorce est-il inévitable ? » Le site d’information panafricain a interrogé Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole de la principale coalition de mouvements signataires. « Depuis 2015, nous n’avons jamais connu un tel point de rupture, affirme-t-il. La situation est périlleuse et la moindre étincelle peut faire dégénérer les choses. Mais je ne veux pas encore parler de rupture politique, nous souhaitons laisser une chance à la médiation algérienne. » À la question de Jeune Afrique : « En cas d’échec, la reprise d’un conflit armé est-elle envisageable ? », Mohamed Elmaouloud Ramadane répond : « Nous ne le souhaitons pas. Mais c’est envisageable, car c’est l’accord qui garantit la non-belligérance. Si cet accord n’existe plus, il n’y a plus de confiance et plus de cessez-le-feu. Mais je le répète : nous ne souhaitons pas en arriver à ce stade, nous voulons dialoguer. » Est de la RDC : l’ONU aveugle et sourde ? Enfin, constat amer pour Le Nouvel Observateur à Kinshasa : « Toujours pas de condamnation ferme du Rwanda », titre le bi-hebdomadaire congolais. « Après la mission d’une équipe du Conseil de sécurité des Nations Unies à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ville de plus en plus sous la menace des rebelles du M23, les Congolais se demandent à quoi a servi cette énième promenade de santé. » En effet, déplore Le Nouvel Observateur, « cet important organe des Nations Unies s’est abstenu de condamner ouvertement le Rwanda pour son soutien avéré aux terroristes du M23. La position de la communauté internationale dans cette guerre, qui oppose la RDC et le Rwanda par le M23 interposé, conforte le président rwandais dans ses velléités hégémoniques. »
    3/14/2023
    4:16
  • À la Une: les élections au Mali, un horizon lointain…
    Le référendum sur la nouvelle Constitution, initialement prévu le 19 mars, a donc été repoussé à une date ultérieure, vendredi dernier, par les autorités militaires. Du coup, qu’en est-il du calendrier électoral ? Est-ce que les élections prévues en février 2024 vont avoir lieu ? La presse malienne et au-delà s’interroge ce matin. Ainsi pour Maliweb, « l’annonce du report du référendum du 19 mars à une date sine die soulève de nouveaux doutes sur la volonté des autorités de transition à respecter le chronogramme électoral pouvant permettre le retour à l’ordre constitutionnel ». Et Maliweb de s’interroger : « La confiance est-elle rompue entre le colonel Assimi Goïta et le Cadre d’échange des partis et des regroupements politiques ? » En effet, cette alliance qui revendique 51 partis politiques et 18 associations, affirme regretter la décision du gouvernement : « Ce report cache les velléités de prorogation de la transition et risque d’accentuer le discrédit sur le Mali et d’exposer le pays à de probables nouvelles sanctions, affirme le cadre. » C’est pourquoi, précise Maliweb, « le cadre propose de surseoir à la tenue du référendum et de mettre le projet de la nouvelle constitution à la disposition du futur président de la République qui sera élu à la fin de la transition. » Retards, lenteurs et manque de financement… Le Sursaut, autre publication à Bamako, expose pour sa part les raisons de ce report : « L’Autorité Indépendante de Gestion des élections, l’AIGE, chargée d’organiser les scrutins, connait un sérieux retard dans la mise en place de ses démembrements. Aussi, la cadence de tortue imprimée dans l’enrôlement des citoyens pour l’actualisation des cartes biométriques et les divisions autour du projet de nouvelle Constitution ont infléchi la position du Gouvernement sur la tenue du référendum. En outre, pointe encore Le Sursaut, ce qui semble être la véritable cause de ce léger report du scrutin référendaire relève du manque de ressources nécessaires pour organiser toutes les élections énumérées dans le chronogramme présenté devant la Cédéao. » Les militaires vont-ils s’arcbouter au pouvoir ? « Mali : peur sur les élections ! », s’exclame le site d’information WakatSéra au Burkina Faso. « Les élections prévues pour février 2024, afin de revenir à un pouvoir civil après deux putschs militaires en moins d’un an, se tiendront-elles à bonne date ? Oui, à en croire les déclarations de la junte militaire. Non, si l’on s’en tient à la réalité sur le terrain. » « À qui profite réellement ce report ? », s’interroge de son côté Le Pays, toujours à Ouaga, « quand on sait que la Cédéao va sans doute ressortir le sabre dès qu’elle se rendra compte des velléités de pérennisation au pouvoir du régime de transition. […] Assimi Goïta et les siens, […] gênés aux entournures puisqu’ils n’ont manifestement pas pu stopper les attaques terroristes, devront avoir la sagesse de ne pas s’arcbouter au pouvoir, affirme Le Pays, sous peine de voir les choses partir davantage en vrille […]. Reporter le scrutin référendaire pour justifier plus tard le report des élections pourrait se révéler être un couteau à double tranchant entre les mains des hommes forts de Bamako, et on espère, conclut le quotidien ouagalais, qu’ils auront assez de lucidité pour ne pas galvauder cet immense capital de sympathie dont ils jouissent auprès de nombreux Maliens, en quittant les choses avant que les choses ne les quittent. » RDC : « le contrat du siècle », l’arnaque du siècle ? La RDC à présent : à lire dans Jeune Afrique cette infographie sur ce qui avait été appelé « le contrat du siècle » avec la Chine… « Du cobalt et du cuivre en échange d’investissements dans les infrastructures. Quinze ans après la signature de l’accord entre la RDC et des entreprises minières chinoises, la promesse n’a pas été tenue », pointe Jeune Afrique. « Les autorités congolaises se sont-elles fait berner lors des négociations initiales ? Qui a profité des bénéfices engrangés ? Y a-t-il eu des tentatives de détournement ? Pour les Congolais, le constat est amer, relève le site panafricain. Les infrastructures promises par la partie chinoise en échange de l’exploitation du cobalt et du cuivre congolais sont inexistantes, ou presque. Jules Alingete, le patron de l’Inspection générale des finances, parle même de "colonisation économique". » Dans un rapport sans concession que Jeune Afrique a donc décrypté en infographies (tableaux et chiffres à l’appui) l’instance qu’il dirige réclame vingt milliards de dollars à la partie chinoise.
    3/13/2023
    4:09
  • À la Une: la case prison pour des militants pro-Gbagbo
    Verdict, en Côte d’Ivoire, au procès des militants du PPA-CI, le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, tous condamnés à deux ans de prison pour trouble à l’ordre public, sauf un. 26 des 27 prévenus ont en effet écopé de 24 mois de prison ferme. Le 24 février dernier, au palais de justice d’Abidjan, ils avaient accompagné Damana Pickass, secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo, convoqué ce jour-là dans une affaire présumée de terrorisme. ► À lire aussi à la Une de la revue de la presse Afrique: La case prison pour des militants pro-Gbagbo La condamnation des 26 militants du PPA-CI est ce matin à la Une des quotidiens Le Temps et La Voie originale, mais aussi L’Inter, Soir Info, ou encore Dernière heure Monde. Pourquoi ces condamnations infligées aux 26 prévenus ? Proche de Laurent Gbagbo, le quotidien Le Temps dénonce un « procès injuste ».  Le quotidien indépendant Soir Info précise qu’« à en croire le procureur, « la marche, les attroupements et d’autres actes posés par eux ont été susceptibles de défier les institutions de l’État ». Ce journal signale que certains « accusés » ont affirmé s’être trouvé « dans la zone (…) par pur hasard » lorsqu’ils ont été appréhendés par la police. À la barre, une prévenue citée par Soir Info a témoigné qu’un policier lui aurait dit : « Toi tu es une femme, au lieu de rester à la maison pour cuisiner, c’est la politique que tu veux faire. » Son confrère L’Inter signale qu’au prononcé du verdict, « des femmes ont fondu en larmes dans la salle, en dehors, dans la cour du Palais de justice et à la sortie du tribunal » et que « certaines ont lâché qu’elles ne (croyaient) plus en la réconciliation nationale ». Mais ce quotidien indépendant assure aussi que « la défense des condamnés ne compte pas baisser les bras ». Rififi au pays de la Téranga  Au Sénégal, l’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré a été placé en garde à vue, hier, à l’issue d’une convocation au commissariat central de Dakar. Garde à vue faisant suite à une lettre envoyée au président Macky Sall et rendue publique le week-end dernier. Étant rappelé que la figure de proue du Rassemblement national, Marine Le Pen, avait rencontré le président Macky Sall lors de sa visite au Sénégal au mois de janvier, dans son texte, cet ancien Premier ministre du président Abdoulaye Wade interrogeait notamment le chef de l’État sur un éventuel « don» d’argent à Marine Le Pen (qui n’était pas expressément nommée dans sa lettre). « C’est comme si l’État n’avait pas l’intention de laisser le temps enfoncer dans l’oubli les propos de l’ancien président de la Commission de l’Uemoa », remarque Le Quotidien. Selon ce journal dakarois, l’ancien Premier ministre qui a été placé en garde à vue est à présent « face à ses questions ». À la Une, ce matin, du quotidien sénégalais 24 Heures, Birahim Seck remarque que « si poser des questions constitue une infraction, (il se) demande comment les enquêteurs feront avec M. Soumaré car, ils seront obligés de lui poser des questions ». En pages intérieures de ce journal, ce-même coordonnateur du Forum Civil écrit au président Macky Sall que « les sénégalais (lui) poseront encore des questions car ils (lui) ont confié la gouvernance du pays ». L’ONU en RDC, le retour Arrivée, hier en RDC, d’une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies, pour une visite de travail jusqu’à dimanche. C’est la première visite du Conseil de sécurité en RDC depuis 2018, alors que la province du Nord-Kivu est toujours en proie à la violence des combats entre l’armée et le M23 vers Sake, ville située à l’ouest de Goma, principalement. Le M23 et ses soutiens ? Lors d’un point de presse, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, a appelé « notamment le Rwanda à tout faire pour que (le) cessez-le-feu soit aujourd’hui respecté ». À Kinshasa, Radio Okapi relaie l’appel des co-présidents de la délégation de l’ONU, Nicolas de la Rivière, représentant permanent de la France au Conseil de sécurité et le représentant du Gabon, Michel Xavier Diang, qui ont déclaré à leur arrivée : « Le Conseil est venu ici en RDC pour adresser un message assez clair : nous sommes à vos côtés, nous sommes là pour vous aider », avant de s’adresser spécifiquement aux groupes armés : « Il est important d’agir, il est important que les groupes armés cessent leurs activités, que tous participent au processus politique. Que les groupes armés étrangers se retirent et que les groupes armés soutenus par l’étranger se retirent aussi et que la paix revienne enfin en RDC », rapporte donc Radio Okapi.
    3/10/2023
    4:34

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