Pour la dernière de notre série sur les taxis du monde, nous partons aux Philippines à la découverte des Jeepneys, moyen de transport le plus célèbre de l’archipel, unique au monde, qu’on retrouve jusque dans les coins les plus reculés. Abandonnées à la fin de la Seconde Guerre de mondiale par les GI américains, les Jeepneys sont retapées pour servir depuis de taxis collectifs. Décorées de couleurs vives laissant libre cours à toutes les fantaisies, elles transportent chaque jour des milliers de passagers.

À Abidjan, la conduite est une jungle où le respect du Code de la route est interprété par chaque conducteur. Les bus, les taxis, les 4x4, et les poids lourds roulent chacun à leur façon. Dans ce capharnaüm, les taxis multicolores tracent leur chemin. Des taxis bleus, rouges, vert ou jaune comme les taxis communaux de Cocody appelé les «woro-woro». Assetou est l‘une des rares conductrices de ces taxis qui empruntent des lignes fixes, à travers la ville.

En Afrique du Sud, les taxis collectifs transportent près de 15 millions de personnes par jour dans quelques 300 000 véhicules en circulation. Mais ce secteur échappe presque à tout contrôle et sur le terrain la pression est énorme pour dégager quelques bénéfices. Aussi les associations qui regroupent les propriétaires de taxis se livrent une guerre impitoyable pour le contrôle des itinéraires les plus rentables. Après une escalade de la violence à Soweto récemment, le ministère des Transports a interdit la circulation des taxis sur plusieurs routes pendant un mois. Une décision inédite. Reportage.

Les artisans taxis d’aujourd’hui, forcés d’évoluer loin des clichés et des vieilles habitudes pour survivre à la nouvelle concurrence des chauffeurs privés, peinent à pérenniser leurs affaires. Un métier aussi qui, au hasard des rencontres, peut mener à tout, notamment à la politique. Rencontre avec Sébastien, un enfant des quartiers nord, cité La Viste, tiraillé entre deux actions militantes : les difficultés de son métier qu’il cherche à améliorer, et la politique locale dans les quartiers populaires de Marseille.

Etre chauffeur de taxi dans une grande capitale européenne, comme Bruxelles, c’est devoir affronter les embouteillages, le stress, mais aussi la concurrence des voitures avec chaufeur de la fameuse société Uber. Ils sont chauffeurs de taxi depuis 6 mois ou plus de 20 ans, certains veulent changer de vie, car le métier ne rapporte plus. Portraits croisés à Bruxelles.