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RFI - Chronique des Matières Premières

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  • Ramadan: commerce désorganisé sur le marché de la datte
    Avec une production en baisse de 20%, le Maghreb offrira moins de dattes pour ce ramadan. En parallèle les dattes égyptiennes et saoudiennes cherchent à prendre de plus en plus de part de marché. La Deglet Nour du Maghreb pourrait se faire plus rare dans les longues soirées de ramadan et peut-être un peu plus chère. La Tunisie et l'Algérie ont souffert de la sècheresse et affichent des productions en baisse d'environ 20 %. « Dans certaines régions, les fruits sont si secs qu'ils ne pourront servir qu'à être transformés par l'industrie », explique un opérateur. Deglet nour et Medjool, les deux variétés ont souffert Un coup dur pour ces pays producteurs et en particulier pour la Tunisie : l'augmentation des coûts du fret maritime en 2022 a déjà fait perdre au pays deux marchés d'exportation de dattes dénoyautées au Canada et aux États-Unis. La variété Medjool du Maroc a aussi été touchée de plein fouet par le manque de précipitations. Selon l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier Andzao, le Royaume chérifien a produit, toutes variétés confondues, 120 000 tonnes en 2022 soit 20% de moins qu'en 2022. ► À lire aussi : Dattes Medjool: trésor palestinien sous occupation La datte saoudienne continue de séduire Pendant ce temps, le marché profite à d'autres producteurs qui disposent de système d'irrigation plus performants que ceux du Maghreb et qui ont affiché leur volonté d'exporter plus. C'est le cas de l'Égypte, mais aussi de l'Arabie saoudite. Les dattes saoudiennes (variétés Succari, Ajwa, Safawi) séduisent de plus en plus d'acheteurs, jusqu'au Japon et en Australie. La grande distribution en Allemagne et en Hollande commence à s'y intéresser aussi, selon l'importateur belge Tomoor spécialisé en dattes saoudiennes. Quelle que soit l'origine, la tendance est cette année aux achats de dernière minute. Au vu de la hausse des coûts d'électricité, les importateurs ont attendu d'avoir des commandes pour acheter, alors qu'auparavant, il leur arrivait de stocker d'une année sur l'autre pour bénéficier des meilleurs prix. Les acheteurs ont aussi attendu pour se manifester, et aujourd'hui « il y a bousculade », témoigne Armand Fabre, un importateur français qui doit faire face à des délais difficiles à tenir. Confrontés à un commerce désorganisé, les distributeurs doivent aussi s'adapter à la baisse générale du pouvoir d'achat due à l’inflation. Tomoor teste pour la première année un conditionnement de 250 g, plus légers pour le porte-monnaie. ► À lire aussi : La datte Medjool se démocratise
    3/21/2023
    1:42
  • Maïs argentin, une production en forte baisse
    Grand producteur et grand exportateur mondial de céréales, l’Argentine est en proie à une sécheresse historique qui a durement affecté ses récoltes cette année. C’est notamment le cas pour le maïs, avec des prévisions de production qui n’en finissent plus d’être revues à la baisse. De notre correspondant à Buenos Aires, Dans son dernier rapport, la Bourse de commerce de Rosario table sur une production de 35 millions de tonnes de maïs cette année, alors qu’elle en prévoyait 50 en début de campagne. Le manque de précipitation et l’aridité des sols ont retardé les semis, quand elles ne les ont pas tout simplement empêchés. Sur la zona nucleo, le cœur productif du pays, il est tombé environ deux fois moins de pluie qu’à l’accoutumée cette année, alors que les nappes phréatiques étaient déjà dans le rouge. En effet, la sécheresse dure depuis 3 ans dans cette région, en raison de la persistance exceptionnelle de la Niña, un phénomène climatique entraînant des déficits de précipitations sur les plaines argentines. Dans les champs, les épis de maïs sont rachitiques, flétris, jaunis par le manque d’eau, et la production devrait chuter de 30% par rapport à l’an passé. Même si l’Argentine était le troisième exportateur de maïs au niveau mondial en 2022, l’impact de cette baisse de production sur les prix internationaux a été compensée, entre autres, par la très bonne récolte du voisin brésilien. Mais pour l’Argentine, les pertes sont bien là et sont d’autant plus importantes qu’elles ne se limitent pas au maïs. En plus de la sécheresse, le pays a enregistré l’été le plus chaud de son histoire. Des températures records qui ont, elles aussi, lourdement affecté les cultures. Avec 11,5 millions de tonnes, la production de blé a été deux fois moins importante que celle de la campagne précédente. Pour ce qui est du soja, la Bourse de commerce de Rosario s’attend à la pire récolte depuis plus de 20 ans avec 27 millions de tonnes, et ce, alors que l’Argentine est le premier exportateur mondial d’huile et de farine de soja. Les ventes à l’international de grains et dérivés, qui représentaient la moitié des exportations argentines l’an passé, devraient chuter de 39%, pour des pertes estimées à près de 21 milliards de dollars par la Bourse de commerce de Buenos Aires.
    3/20/2023
    1:36
  • Russie: forte baisse des revenus pétroliers
    Les sanctions occidentales frappent de plein fouet les revenus pétroliers de la Russie. Selon l’AIE, l’Agence internationale de l’énergie, elles sont en forte baisse depuis un an. Les exportations de pétrole ont rapporté à la Russie 11,6 milliards de dollars en février, soit une baisse de 42 % sur un an, selon l’AIE. Pourtant, le niveau des exportations de brut n’a pas baissé. La Russie continue d’exporter par voie maritime autant de pétrole qu’avant les sanctions occidentales. Le pétrole, qui avant les sanctions était destiné aux pays occidentaux, se dirige presque exclusivement vers les pays asiatiques avec des rabais, notamment vers l’Inde et la Chine. L’or noir russe représentait en février environ 40 % des importations indiennes et 20 % des importations chinoises. Cette perte de revenu correspond au scénario voulu par les pays du G7, l’Australie et l’Union européenne. Afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine, ces pays ont plafonné à 60 dollars le prix du baril russe transporté par voie maritime, bien en dessous du prix du marché... Toutefois, ce prix reste quand même plus élevé que le coût de production du pétrole en Russie. Le but est de permettre à Moscou de continuer à vendre son brut et à éviter ainsi le risque de pénurie sur le marché mondial avec, pour conséquence, une flambée des cours. La question que pose l’Agence internationale de l’énergie est de savoir comment la Russie va répondre à la hausse de la demande mondiale cette année. L’AIE prévoit une demande record de 102 millions de barils par jours, soit une hausse de 2 millions par rapport à l’an dernier. Une augmentation des besoins liée à la reprise du trafic aérien qui s’approche des niveaux d’avant pandémie et de la demande chinoise.
    3/19/2023
    1:30
  • Matières premières critiques: l’Europe cherche à réduire ses dépendances
    L’Union européenne a présenté hier un projet de règlement relatif aux matières premières critiques. Objectif : extraire plus de minerais sur le sol européen et relancer l'industrie du raffinage pour sécuriser les approvisionnements de l'UE.  Échaudée par sa dépendance extrême à la Russie pour son approvisionnement en énergie fossile, l'Union européenne veut éviter demain de reproduire le même scénario avec une crise du cobalt, du nickel ou encore du lithium. « La sécurité, sans ces matières premières critiques, n’existe plus à l’heure du changement climatique. Nous en avons besoin comme nous avons besoin d’hôpitaux et d’écoles », expliquent plusieurs députés européens signataires d’une tribune dans Le Monde mercredi 14 mars. La présidente de la Commission européenne a partagé ses préoccupations avec Joe Biden, la semaine dernière. Américains et Européens ont annoncé vouloir chercher ensemble à réduire leur dépendance à la Chine, en développant des chaînes d'approvisionnement avec leurs « partenaires de confiance ».  10 % de minerais européens À titre d’exemple, l'UE importe actuellement plus de 90 % de sa consommation de magnésium et 86 % de ses besoins en terres rares de Chine, selon Christian Hocquard co-auteur du livre Objectif Lithium. Pour 14 des 27 substances critiques actuellement identifiées, elle dépend à 100 % de fournisseurs qui ne sont pas européens, selon l'Institut allemand de recherche économique. L’Objectif du nouveau cadre, présenté hier, est que d'ici à 2030, 10% des matières premières critiques soient extraites sur le sol européen, un objectif réaliste selon l’expert Didier Julienne, président de Commodities & Resources qui estime que l’Europe pourrait même faire mieux, « car elle dispose les gisements de métaux critiques exploitables nécessaires ». Les Européens ne veulent par ailleurs plus dépendre à 80 ou 90 % d’un pays tiers pour une matière première stratégique. Ils se fixent un seuil de dépendance à un pays de 65 % maximum. Raffiner et recycler plus en Europe L’autre défi industriel majeur est celui de la transformation : 40 % des matières premières critiques devront être raffinées dans des usines européennes, d'ici à 2030, et 15 % être issues du recyclage. L’Union européenne prévoit de simplifier et d’accélérer les procédures d’octroi de permis pour les implantations industrielles. Mais aussi de simplifier les procédures pour les projets d’extraction.   Cette nouvelle dynamique européenne semble avoir pris corps déjà dans plusieurs pays de l’Union. Les projets de prospection ou de mise en production de gisement se multiplient, que ce soit en France pour le lithium ou en Finlande pour le cobalt et pour d’autres minerais nécessaires à la fabrication des batteries électriques.
    3/16/2023
    1:47
  • «Un scénario mondial compliqué» pour l’oignon
    Les oignons européens n’ont pas apprécié la sècheresse de 2022 qui a frappé nombre de cultures. La production est en baisse aussi sur d’autres continents. Résultat : les importateurs sont à l’affût des moindres volumes disponibles. Les rendements n’ont pas été au rendez-vous en Europe et les importateurs font la course à l’oignon jaune. Tous les pays européens sont acheteurs, que ce soit la Pologne, la Serbie, l’Italie ou encore l’Espagne. Pour ne citer qu’un exemple, la production d’oignons espagnols a été réduite de près de 50% par rapport aux années précédentes avec des surfaces qui ont diminué de 30% en raison des mauvaises productions antérieures. Des oignons de Tasmanie sur les étals européens Comme en 2018, année marquée aussi par un été sec, il faut s’attendre à trouver sur les étals européens plus d’oignons d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Les Européens vont jusqu’à acheter des oignons de Tasmanie, où la météo a permis une belle production. « L’île servira d’abord ses clients habituels du Japon et de Taïwan, mais devrait pouvoir envoyer l’excédent en Europe », explique au site spécialisé Freshplaza, un responsable de Saï World, distributeur exclusif du producteur Perfecta, tout en prévenant qu’il ne pourra pas satisfaire l’ensemble des demandes. Les oignons égyptiens qui arrivent sur le marché à partir du mois d’avril devraient à peine soulager le marché. Car en Égypte aussi les rendements sont décevants. « L’oignon égyptien se vend déjà à des prix proches de ceux des oignons néerlandais », témoigne un distributeur. Campagne de commercialisation “extrême” selon un distributeur Le manque d’oignon a entrainé la mise en place de restriction à l’exportation, pour garantir l’approvisionnement local : c’est le cas en Amérique du Sud, en Amérique centrale, au Pakistan et au Maroc. Un vide dont la Chine a profité en exportant massivement, mais cela ne suffira pas à compenser le manque d’oignons européens. La pénurie d’oignons jaunes a fait monter les prix et accroit la pression sur les oignons rouges alors que les deux marchés ne sont d’ordinaire pas corrélés. Un signe d’une « folle » campagne de commercialisation 2022/2023 pour reprendre les mots d’un opérateur du secteur. ► À lire aussi : Oignons: la petite récolte européenne fait monter les prix en Afrique
    3/15/2023
    1:27

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