Paris va très certainement obtenir les Jeux olympiques de 2024, après le désistement de Los Angeles, qui les organisera en 2028. Tous les quatre ans, les Jeux attirent les projecteurs sur des sports rarement présents sur le devant de la scène. Lutte, tir à l’arc, pentathlon, beach-volley, haltérophilie, hockey sur gazon, autant de sports peu médiatisés dans lesquels les Français voudront s’illustrer en 2024. Et pour cela, ils recherchent des moyens supplémentaires.

C’est désormais (presque) une certitude : en 2024, Paris organisera les Jeux olympiques. Cent ans exactement, après les derniers Jeux accueillis par la capitale française. C’était en 1924. Un siècle plus tard, que reste-t-il de ces infrastructures ? Comme faire pour que les installations perdurent après la fièvre des JO ?

Qui paye pour l’organisation des Jeux Olympiques ? Sur un budget total de 6 milliards 600 millions d’euros, l’État et les collectivités territoriales apportent 1 milliard 500 millions. Le reste est pris en charge par le Comité international olympique et les sponsors. Les investissements publics financent pour moitié la construction des infrastructures: en l’occurrence, le village olympique et la piscine nautique. Emmanuel Macron a promis des jeux à bas coût. Certains élus et contribuables craignent pourtant un dépassement du budget prévu, comme ce fut le cas par le passé.

Paris est désormais seul en lice pour l’organisation de l’édition 2024 des Jeux olympiques. La ville sera officiellement organisatrice dans un mois, après ratification de l’accord tripartite avec le CIO et Los Angeles, organisatrice de l’édition 2028. Les Jeux d’été à Paris en 2024 sont tout un symbole, car la dernière fois que la France les accueillit, c’était il y a un siècle. À quoi ressemblaient les Jeux à Paris en 1924 ? Une exposition sur les grilles de l’Hôtel de Ville propose de le redécouvrir jusqu’au 13 septembre.

Ce sont les équipes qui montent et démontent les installations temporaires des Jeux olympiques : les gradins autour du terrain de Beach volley près de la tour Eiffel ou ceux du Grand palais pour l’escrime. A l’heure des budgets resserrés, les installations temporaires seront en effet plus nombreuses lors des JO de 2024 et 2028 à Paris et Los Angeles… Il faut aussi ériger des salles de presse et des salons VIP climatisés… Le français « GL Events », qui emploie 4000 collaborateurs, peut se vanter d’un réel savoir-faire. Il a équipé les deux derniers JO, les deux derniers mondiaux de foot, et il lorgne bien sûr les contrats des prochains jeux : ils peuvent porter sur plusieurs dizaines de millions d’euros. Nicolas Champeaux s’est rendu à l’un des centres de cette entreprise dans la grande banlieue parisienne.