Jî Drû est flûtiste arrangeur et producteur. Il signe aujourd’hui « Fantômes » chez Label Bleu. Un second album aux sonorités de jazz et poétiques. Un disque raffiné et onirique qui mêle sonorités des flûtes traversières au Bambou Peul avec la voix de la chanteuse Sandra Nkaké.
Sa flûte enchantée lui fait emprunter des chemins secrets, dans les replis de son imagination. Dont ont jailli 14 histoires, parées de jazz, de blues, et de cordes classiques. 14 histoires donc, raffinées, poétiques et cinématographiques. Des fantômes, des démons, des sirènes mais aussi la militante Rosa Luxembourg font entendre leur chants envoûtants sur « Fantômes », le nouvel album du flûtiste Jî Drû.
Au menu de ce Café Gourmand
Laure Broulard est allée voir l’exposition « Style Congo. Heritage & Heresy » à l’antenne du Centre Pompidou en Belgique. Elle explore les politiques de représentation et d'appropriation culturelles à travers des interventions artistiques et architecturales contemporaines ainsi que des sources historiques issues des collections du CIVA Clara Gabillet a écouté Norah Krief chanter Oum Kalsoum. Après avoir longtemps rejeté la langue arabe, Norah Krief s’est mise à la chanter grâce à un chant d’Oum Kalsoum que fredonnait dans son jardin de banlieue sa mère, juive de Tunisie, un pays dont Norah a la nostalgie sans y avoir vécu José Marinho nous présente le troisième album d'Evergreen intitulé « Sign out ».
3/31/2023
48:30
Antoine Ozanam et Marco Venanzi, sur la piste des enfants perdus de la Shoah
Durant la Deuxième Guerre mondiale, de nombreux enfants juifs ont été confiés à des familles d’accueil afin de les sauver des ignominies de la Shoah. En s'appuyant sur des faits historiques, Antoine Ozanam et Marco Venanzi nous entraînent au fil des pages du premier tome de leur bande dessinée « Le Dépisteur », dans une aventure humaine émouvante et méconnue.
C’est l’histoire captivante d’un beau jeune homme brun qui s’appelle Samuel. Samuel est « Dépisteur ». C’est ainsi que l’on nomma ces anciens scouts juifs, qui partirent après la Seconde Guerre Mondiale, retrouver des enfants qui avaient été cachés dans des famille d’accueil pour échapper à la Shoah.
Nous sommes dans un village du Lot, dans le sud-ouest de la France, au cœur d’un été brûlant en 1951. Samuel doit retrouver une petite fille. C’est une histoire d’ombres et de lumière. Sur les dessins de cette bande dessinée, la campagne est luxuriante, la nourriture abondante, les rivières fraîches et le temps radieux.
Pourtant, les blessures de l’occupation allemande sont encore vives pour les villageois, pas si enclins à aider Samuel qu’on le penserait. Chacun, notre héros compris, affronte le présent avec les traumatismes d’un passé qui ne passe pas. « Le Dépisteur » est le 1er tome d’une bande dessinée saisissante, immersive et sensible.
Une quête de liberté et de vérité écrite par Antoine Ozanam et dessinée par Marco Venanzi.
« Le Dépisteur » est une bande dessinée, publiée aux éditions Glénat.
En fin d’émission, Carrie Nooten présente la rétrospective consacrée à Sempé, installée à l’Institut Français de New-York jusqu’au 7 avril 2023. L’occasion de revenir sur l’œuvre du papa du Petit Nicolas qui est le dessinateur étranger qui a signé le plus de couvertures du magazine « The New Yorker ».
3/30/2023
48:30
Michel Bussi, trois fois plus de suspense
Les romans de Michel Bussi sont toujours renversants pour le lecteur avide de suspense. Son nouveau polar, « Trois vies par semaine », débute par un meurtre au cœur des Ardennes. Mais la victime en question possède trois identités. Trois femmes amoureuses de cet homme, et qui ne se connaissent pas, vont mener l'enquête pour éluder la vérité.
C’est un roman haletant qui nous attrape dès la découverte d’un cadavre, un matin pluvieux. L’homme est tombé dans un gouffre. Suicide ? Accident ? meurtre ? Encore plus étrange, dans la voiture du mort, les gendarmes retrouvent trois permis de conduire. René Duval, Hans Bernard, Pierre Rousseau. La victime avait donc trois noms, trois femmes, trois foyers, trois métiers.
Trois existences mais un seul corps. Qui était donc ce mystérieux Renaud Duval ? Quel est le sens caché de ces trois vies savamment compartimentées, que seul des fils, de marionnettes peut-être, semblent relier ? Qui a assassiné ? En pensant assassiner qui ?
« Trois vies par semaine », le nouveau roman du maître du suspense Michel Bussi, est paru aux éditions Presses de la Cité. Il vous vaudra bien trois nuits blanches.
Reportage : Amélie Beaucour s’est intéressée à la bande dessinée/enquête « La femme corneille » du journaliste et romancier Geoffrey Le Guilcher publiée aux éditions Futuropolis. L’histoire de Marie-Lan, cette amie des corvidés, magnifiquement dessinée par Camille Royer.
3/29/2023
48:30
Manet / Degas, portrait d'une amitié tumultueuse
À travers son exposition « Manet/Degas », le musée Orsay réunit deux peintres majeurs du XIXème siècle et revient sur leur amitié tourmentée à travers leurs œuvres. Elle met en lumière leurs contrastes, leur rivalité, leurs points communs et leur complicité.
Manet et Degas, c'est l’histoire, d’un chassé-croisé artistique, en plein XIXème siècle. La relation tumultueuse de deux peintres, nés à deux ans d’écart, dont l’amitié, teintée de rivalité, n’a pas durée. Pour autant, les regarder ensemble c’est plonger dans une histoire de correspondances artistiques, de parallélismes en peinture.
Une histoire de l’art. Une histoire de vie aussi, contrastée et profondément exaltante. Monet était dans un réalisme saisissant, Degas sera considéré comme l’un des pères de l’impressionnisme. Qu’est-ce qui les rapproche ? Qu’est-ce qui les oppose ? Le musée d’Orsay organise une rencontre artistique intitulée : « Manet/Degas ». Une exposition inédite, qui fait dialoguer ces deux maîtres comme jamais. Des peintures inédites, des toiles restaurées et des correspondances insoupçonnées.
Isolde Pludermacher, conservatrice générale peinture au musée d’Orsay, l’une des commissaires de cette exposition somptueuse, est l'invitée de VMDN. L'exposition « Manet/Degas » est à visiter au musée d’Orsay jusqu’au 23 juillet.
Reportage : Laure Broulard est allée voir son exposition « Un Retour » de Consolate Siperius au théâtre National Wallonie Bruxelles. Une expérience intimiste et immersive dans la quête identitaire de cette comédienne belge d’origine burundaise, adoptée illégalement en Belgique dans les années 90.
3/28/2023
48:30
Mathieu Bauer et Romain Pageard, préhistoire in the city
Après l'avoir dirigé, Mathieu Bauer revient au Théâtre public de Montreuil avec « Paléolithique Story ». Une nouvelle création qui mêle comédie et musique pour offrir aux spectateurs un voyage dans le temps aux origines de la propriété et des inégalités sociales. Une vision décalée de la Préhistoire.
Sur la scène du Théâtre public de Montreuil, des stalagmites et un échafaudage. Nous sommes dans un musée d’histoire naturelle. Sur la scène, se confrontent 3 personnages : deux employés et un paléontologue. Ils nous immergent en pleine Préhistoire et ils ne sont pas d’accord sur les « chasseurs cueilleurs ». Nos ancêtres, qui se sont sédentarisés avec l’arrivée de l’élevage et de l’agriculture.
Qui étaient-ils ? Que pourraient-ils nous apprendre ? Trois musiciens et trois comédiens nous livrent depuis leur grotte, quelques pistes de réflexion. « Paléolithique Story, comment avons-nous pu nous retrouver si coincés ? » est une comédie malicieuse, mise en scène par Mathieu Bauer. Une pièce musicale écrite sur-mesure par Marion Stenton et Lazare Boghossian.
Mathieu Bauer et le comédien Romain Pageard sont les invités de VMDN pour le spectacle « Paléolithique Story » à applaudir jusqu’au au 1er avril 2023 au Théâtre public de Montreuil.
Reportage : Laura Dulieu nous parle d’art contemporain avec le festival Africapitales... Cette année, le Rwanda et Kigali étaient à l’honneur, avec toute la scène des nouveaux artistes, photographes, stylistes, musiciens. Hier soir, c’était le concert de clôture au Lavoir moderne parisien, dans quartier de la Goutte d’Or, avec une étoile montante de la scène musicale rwandaise : Michael Makembe.